Quatrième de couverture
Elle est l’étincelle qui ébranlera l’empire.
Kurara n’a jamais connu d’autre vie que celle de servante au Midori, un immense hôtel flottant dans le ciel. Un jour, pourtant, le gigantesque vaisseau est attaqué et abattu par un shikigami, un de ces redoutables monstres de papier qui, de temps à autre, perdent la raison et sèment la destruction au sein de l’empire. Par chance, la jeune fille parvient à en réchapper, ce qui n’est pas le cas de son meilleur ami, grièvement blessé. Sa survie, elle ne la doit qu’à Himura. Pliomage comme elle – quoique plus bourru dans son genre –, il est capable de donner forme et vie à ses créations de papier et a choisi de mettre ses talents au service d’un équipage de chasseurs de shikigami.
Un nouveau chapitre s’ouvre alors dans la vie de l’adolescente. Désormais passagère de l’Orihime, la voilà partie pour écumer le ciel, direction la cité céleste de Sola-Il. Son objectif ? Implorer l’aide de la princesse Tsukimi, seule capable de soigner son compagnon de toujours. Mais pour que cette dernière accepte de la recevoir, il va lui falloir devenir la meilleure pliomage de tout l’empire – rien que ça...
Apprentissage de la magie, traques haletantes de shikigami et luttes fratricides pour le pouvoir sur fond de rébellion... Le ciel est un monde bien périlleux, où monstres de papier et orques-cumulus sont loin d’être les seuls dangers qui menacent ! Le premier roman d’Ann Sei Lin plante le décor d’une trilogie silkpunk qui s’annonce épique et qui ravira tous les fans du Studio Ghibli.
Mon avis
Après avoir lu Paradis et Damnation, je me suis lancé dans Les Cités rebelles qui venait tout juste de sortir. J’étais assez curieuse de lire ce livre, il faut dire que la couverture est superbe et le pitch très prometteur ! Au final, c’était pas mal, mais pas sans défauts. Cela dit, je lirai la suite pour me faire un meilleur avis sur la série, pour voir dans son ensemble ce que ça donne parce que la fin relève le niveau et peut donner quelque chose de très sympathique. Affaire à suivre donc.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent relativement vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’autrice est plutôt agréable à lire, c’est assez fluide dans l’ensemble, on rentre assez bien dans l’histoire. Ce n’est pas ce qui m’a posé problème…
En le commençant, je ne savais plus de quoi ça parlait, ainsi, j’ai découvert au fur et à mesure les personnages, l’univers et l’intrigue qui se déploie petit à petit. Et je dois avouer qu’au départ, je ne voyais pas trop où ça nous menait. J’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs, c’était un peu obscur, donc par moment, j’ai un peu décroché… L’intrigue ne me semblait pas toujours claire et surtout un peu plate alors même qu’il y avait de l’action mais dans la manière dont c’était raconté, il m’a manqué quelque chose pour vraiment m’accrocher. D’autant que l’on suit deux groupes de personnages, deux narrations qui s’alternent qui, normalement, donnent du rythme mais là, j’ai trouvé que ça ralentissait l’intrigue.
Mais j’ai vu un potentiel sur l’univers qui est intéressant et original. Il s’agit d’un premier tome donc on se doute que ce ne sont que les prémices et que l’autrice a encore beaucoup de choses à nous apprendre, mais déjà-là, on entrevoit pas mal de choses. Déjà ces fameux monstres de papier qui sont animés, « plein de vie », créé par les Pliomages, même si aujourd’hui on se rend compte qu’ils n’ont plus le savoir d’autrefois.
Au fur et à mesure, on en apprend plus sur eux, ou du moins sur cette absence de connaissance de leurs pouvoirs, ces êtres de papiers qui s’animent et qui deviennent fou, etc. Je ne veux pas trop rentrer dans les détails par peur de spoiler, mais j’ai beaucoup aimé cet aspect-là et les révélations qui sont faites ici m’ont bien surprise. Je ne m’attendais pas à ça et c’est très prometteur pour la suite et nous fait poser pas mal de questions sur les Pliomages, sur ces monstres de papier : les Shikigamis et aussi sur le pouvoir royal, etc.
C’est grâce à ça que j’ai poursuivi ma lecture parce que j’avais envie d’en savoir plus. Et j’ai bien fait parce que passé la moitié, j’ai pu m’intéresser davantage à l’histoire et il faut avouer que le dernier tiers est vraiment prenant. La tension monte, plus on s’approche de la fin du livre et plus l’atmosphère se fait pesante, les révélations s’enchaînent et l’action va prendre plus d’ampleur. Donc c’est une lecture un peu en dent de scie parce qu’au début ça démarre bien puis vers le milieu il y a un moment de flottement et sur la fin tout s’accélère et ça devient plus intéressant. J’ai bien fait de persister parce que dans le fond, ce n’est pas si mal, même si ce n’est pas sans défauts comme je l’ai dit.
Quant aux personnages, il y a du potentiel, même si j’étais un peu détachée. Ce qui explique peut-être pourquoi je n’ai pas su, à certains moments, m’intéresser à l’histoire car j’assistais aux événements mais sans me sentir impliquée. C’est un peu dommage parce que dans le fond, Kurara est un personnage intéressant. On apprend pas mal de choses sur elle et je ne m’attendais pas à tout ça, c’est une jeune fille courageuse qui est prête à tout pour sauver son ami.
En ce qui concerne Himura, il a aussi du potentiel, il est lui aussi prêt à tout pour parvenir à ses fins, à en savoir plus sur ses origines en tant que Pliomage, de mieux comprendre la nature de ses pouvoirs, son Histoire. Et ce n’est qu’auprès du palais qu’il pourra en apprendre plus, cela tombe bien, Kurara doit se rendre au palais pour demander l’aide de la princesse qui est la seule à détenir un savoir inestimable…
En bref, Les Cités rebelles est un premier tome intéressant mais qui n’est pas sans défauts. J’ai eu un peu de mal avec l’histoire par moment, trouvant qu’il y avait des longueurs et je ne voyais pas non plus où tout cela allait nous mener. Mais la fin rattrape l’ensemble et m’a donné envie de lire la suite pour en savoir plus parce que j’y vois un bon potentiel. L’univers est très original et prometteur, c’est assez riche et on sent que l’autrice a encore beaucoup de choses à nous apprendre. Les personnages ont aussi du potentiel mais je n’ai pas su trop m’y attacher et, de ce fait, et m’intéresser totalement à leur histoire. Mais je laisserai une chance à la suite pour voir si ce sentiment persiste parce qu’il y avait de bons éléments. Affaire à suivre donc.
Elle est l’étincelle qui ébranlera l’empire.
Kurara n’a jamais connu d’autre vie que celle de servante au Midori, un immense hôtel flottant dans le ciel. Un jour, pourtant, le gigantesque vaisseau est attaqué et abattu par un shikigami, un de ces redoutables monstres de papier qui, de temps à autre, perdent la raison et sèment la destruction au sein de l’empire. Par chance, la jeune fille parvient à en réchapper, ce qui n’est pas le cas de son meilleur ami, grièvement blessé. Sa survie, elle ne la doit qu’à Himura. Pliomage comme elle – quoique plus bourru dans son genre –, il est capable de donner forme et vie à ses créations de papier et a choisi de mettre ses talents au service d’un équipage de chasseurs de shikigami.
Un nouveau chapitre s’ouvre alors dans la vie de l’adolescente. Désormais passagère de l’Orihime, la voilà partie pour écumer le ciel, direction la cité céleste de Sola-Il. Son objectif ? Implorer l’aide de la princesse Tsukimi, seule capable de soigner son compagnon de toujours. Mais pour que cette dernière accepte de la recevoir, il va lui falloir devenir la meilleure pliomage de tout l’empire – rien que ça...
Apprentissage de la magie, traques haletantes de shikigami et luttes fratricides pour le pouvoir sur fond de rébellion... Le ciel est un monde bien périlleux, où monstres de papier et orques-cumulus sont loin d’être les seuls dangers qui menacent ! Le premier roman d’Ann Sei Lin plante le décor d’une trilogie silkpunk qui s’annonce épique et qui ravira tous les fans du Studio Ghibli.
Mon avis
Après avoir lu Paradis et Damnation, je me suis lancé dans Les Cités rebelles qui venait tout juste de sortir. J’étais assez curieuse de lire ce livre, il faut dire que la couverture est superbe et le pitch très prometteur ! Au final, c’était pas mal, mais pas sans défauts. Cela dit, je lirai la suite pour me faire un meilleur avis sur la série, pour voir dans son ensemble ce que ça donne parce que la fin relève le niveau et peut donner quelque chose de très sympathique. Affaire à suivre donc.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent relativement vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’autrice est plutôt agréable à lire, c’est assez fluide dans l’ensemble, on rentre assez bien dans l’histoire. Ce n’est pas ce qui m’a posé problème…
En le commençant, je ne savais plus de quoi ça parlait, ainsi, j’ai découvert au fur et à mesure les personnages, l’univers et l’intrigue qui se déploie petit à petit. Et je dois avouer qu’au départ, je ne voyais pas trop où ça nous menait. J’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs, c’était un peu obscur, donc par moment, j’ai un peu décroché… L’intrigue ne me semblait pas toujours claire et surtout un peu plate alors même qu’il y avait de l’action mais dans la manière dont c’était raconté, il m’a manqué quelque chose pour vraiment m’accrocher. D’autant que l’on suit deux groupes de personnages, deux narrations qui s’alternent qui, normalement, donnent du rythme mais là, j’ai trouvé que ça ralentissait l’intrigue.
Mais j’ai vu un potentiel sur l’univers qui est intéressant et original. Il s’agit d’un premier tome donc on se doute que ce ne sont que les prémices et que l’autrice a encore beaucoup de choses à nous apprendre, mais déjà-là, on entrevoit pas mal de choses. Déjà ces fameux monstres de papier qui sont animés, « plein de vie », créé par les Pliomages, même si aujourd’hui on se rend compte qu’ils n’ont plus le savoir d’autrefois.
Au fur et à mesure, on en apprend plus sur eux, ou du moins sur cette absence de connaissance de leurs pouvoirs, ces êtres de papiers qui s’animent et qui deviennent fou, etc. Je ne veux pas trop rentrer dans les détails par peur de spoiler, mais j’ai beaucoup aimé cet aspect-là et les révélations qui sont faites ici m’ont bien surprise. Je ne m’attendais pas à ça et c’est très prometteur pour la suite et nous fait poser pas mal de questions sur les Pliomages, sur ces monstres de papier : les Shikigamis et aussi sur le pouvoir royal, etc.
C’est grâce à ça que j’ai poursuivi ma lecture parce que j’avais envie d’en savoir plus. Et j’ai bien fait parce que passé la moitié, j’ai pu m’intéresser davantage à l’histoire et il faut avouer que le dernier tiers est vraiment prenant. La tension monte, plus on s’approche de la fin du livre et plus l’atmosphère se fait pesante, les révélations s’enchaînent et l’action va prendre plus d’ampleur. Donc c’est une lecture un peu en dent de scie parce qu’au début ça démarre bien puis vers le milieu il y a un moment de flottement et sur la fin tout s’accélère et ça devient plus intéressant. J’ai bien fait de persister parce que dans le fond, ce n’est pas si mal, même si ce n’est pas sans défauts comme je l’ai dit.
Quant aux personnages, il y a du potentiel, même si j’étais un peu détachée. Ce qui explique peut-être pourquoi je n’ai pas su, à certains moments, m’intéresser à l’histoire car j’assistais aux événements mais sans me sentir impliquée. C’est un peu dommage parce que dans le fond, Kurara est un personnage intéressant. On apprend pas mal de choses sur elle et je ne m’attendais pas à tout ça, c’est une jeune fille courageuse qui est prête à tout pour sauver son ami.
En ce qui concerne Himura, il a aussi du potentiel, il est lui aussi prêt à tout pour parvenir à ses fins, à en savoir plus sur ses origines en tant que Pliomage, de mieux comprendre la nature de ses pouvoirs, son Histoire. Et ce n’est qu’auprès du palais qu’il pourra en apprendre plus, cela tombe bien, Kurara doit se rendre au palais pour demander l’aide de la princesse qui est la seule à détenir un savoir inestimable…
En bref, Les Cités rebelles est un premier tome intéressant mais qui n’est pas sans défauts. J’ai eu un peu de mal avec l’histoire par moment, trouvant qu’il y avait des longueurs et je ne voyais pas non plus où tout cela allait nous mener. Mais la fin rattrape l’ensemble et m’a donné envie de lire la suite pour en savoir plus parce que j’y vois un bon potentiel. L’univers est très original et prometteur, c’est assez riche et on sent que l’autrice a encore beaucoup de choses à nous apprendre. Les personnages ont aussi du potentiel mais je n’ai pas su trop m’y attacher et, de ce fait, et m’intéresser totalement à leur histoire. Mais je laisserai une chance à la suite pour voir si ce sentiment persiste parce qu’il y avait de bons éléments. Affaire à suivre donc.
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