Moi, Pandore, la première femme de Sylvie Baussier (Les femmes de la mythologie)

Quatrième de couverture

DÉCOUVREZ LA MYTHOLOGIE RACONTÉE PAR LES FEMMES.
ET SI ELLES POUVAIENT ENFIN RACONTER LEUR HISTOIRE ?

Je suis la première femme : avant moi, tous les êtres humains étaient masculins. J’ai été créée sur l’ordre de Zeus, le roi des dieux. Mais dans quel but ? Pourquoi les divinités me donnent-elles tant de qualités... mais aussi une curiosité dévorante ? Et pourquoi Zeus m’offre-t-il une jarre qu’il m’interdit d’ouvrir ? Prométhée, fils de Titans, me met en garde : selon lui, je suis l’outil de la vengeance de Zeus sur les hommes.
Serait-ce si grave si je finissais par ouvrir le cadeau du dieu ?
Je m’appelle Pandore et voici mon histoire...

Vous connaissiez le mythe de la « boîte » de Pandore, découvrez le récit de la femme qui le porte.

Mon avis

Après avoir lu N’aie pas peur Ours brun ! je me suis lancé dans Moi, Pandore, la première femme qui inaugure la nouvelle collection dédiée aux femmes de la mythologie. Après avoir évoqué les monstres, ce sont les femmes qui sont mises en avant dans une nouvelle collection pour qu’elles puissent raconter la mythologie de leur point de vue.

Ainsi, j’ai pu découvrir en avant-première Moi, Pandore, la première femme et je dois dire que ça a été une belle découverte. Une lecture simple et adaptée pour les plus jeunes afin de découvrir la mythologie sous un autre angle, celui du point de vue des femmes.

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’autrice est agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre en un rien de temps dans l’histoire. Celle-ci est écrite du point de vue de Pandore, à la première personne, si bien que l’on est au plus près d’elle, de ce qu’elle pense et ressent pour nous raconter son histoire.

C’était vraiment intéressant à découvrir. Je ne connaissais qu’une petite partie de ce mythe, le fait qu’elle ait ouvert la boite et qu’elle ait répandu tous les maux, maladies dans le monde mais que seul l’espoir restait au fond de la boite cachée. Je ne savais pas comment elle avait été créée, ni pourquoi, etc. Et c’était intéressant de le découvrir de cette manière de voir sa naissance, son incompréhension face au monde, à cette curiosité mal placée qui lui a été donnée et qui causera sa perte et celle de l’humanité. Ce n’était pas innée, mais bien donné intentionnellement de la part des dieux.

Après avoir lu l’histoire, à la fin de l’ouvrage, l’autrice revient sur certains points du mythe, dans un petit documentaire. C’est vraiment instructif et intéressant, ça permet d’aller un peu plus loin et de voir comment certaines expression et ce que cela signifie aujourd’hui. On y trouve également à la fin des petits jeux pour voir si on a bien compris et retenu des choses sur ce mythe. C’est ludique et parfaitement adapté pour de jeunes lecteurs.

En bref, Moi, Pandore, la première femme est un roman qui m’a bien plu. cela permet de découvrir la mythologie d’une autre manière en laissant la place aux femmes et en écoutant leur voix, leur version de l’histoire. Il est vrai que l’on a toujours celle du point de vue des hommes mais elles ont aussi leur rôle à jouer dans cette mythologie, et n’ont pas toujours le bon rôle. Comme c’est le cas pour Pandore qui, à cause de sa curiosité (donnée intentionnellement par les dieux) va répandre malgré elle des horreurs qui causera en partie la perte de l’humanité en répandant la maladie, la violence, etc. Mais l’espoir restera bien en place au fond de la boîte. À la fin de l’ouvrage, on retrouve un petit dossier explicatif pour aller plus loin sur ce mythe ainsi que des jeux pour voir si l’histoire a bien été comprise et retenue. Un livre ludique à mettre entre toutes les mains.

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