L'Oiseau de feu d'Ann Sei Lin (Les Monstres de papier 2)

Quatrième de couverture

Kurara a vécu bien des aventures depuis qu’elle a rejoint l’Orihime et son équipage de chasseurs de shikigami. Après avoir échappé de peu aux griffes de la princesse impériale et à la fureur d’un dragon de papier qui a ravagé la cité céleste de Sola-ll, la voilà désormais clouée au sol, privée de vaisseau. Pas de temps à perdre, elle et ses compagnons doivent gagner le Grand-Courant par leurs propres moyens... et ce avant Tsukimi !

Car la fille de l’empereur, déterminée à asservir tous les shikigami de Mikoshima, ne renoncera devant rien ni personne pour voir son terrible plan aboutir. Afin d’éviter à ses semblables un sort pire que la mort, Kurara doit à tout prix s’entretenir avec Suzaku, un vénérable phénix de papier traqué par tous mais jamais encore vaincu. Lui seul pourrait détenir les réponses aux questions quelle se pose sur sa véritable nature. Parviendra-t-elle à le sauver ou causera-t-elle leur perte à tous ?

Apprentissage de la magie, traques haletantes de shikigami et luttes fratricides pour le pouvoir sur fond de rébellion... Le ciel est un monde bien périlleux, où monstres de papier et orques-cumulus sont loin d’être les seuls dangers qui menacent ! L’épopée silkpunk d’Ann Sei Lin se poursuit dans ce deuxième tome des Monstres de papier. Avis aux fans du Studio Ghibli : vous n’avez pas fini d’être émerveillés.

Mon avis

Après avoir lu L’abus de toi est dangereux (pour mon cœur), je me suis lancé dans L’Oiseau de feu, cela faisait longtemps qu’il était dans ma PAL, il était plus que temps de l’en sortir. J’avais bien apprécié le premier mais j’y avais trouvé quelques faiblesses, donc c’était sympa, mais à voir ce que la suite allait donner, surtout après de telles révélations.

Et je dois dire que j’ai bien fait de persister parce que j’ai davantage apprécié cette suite, qui est riche en rebondissements et révélations. Il y a certaines choses auxquelles je ne m’attendais pas du tout ! Et la fin donne très envie de poursuivre l’aventure, donc il va falloir que je m’arme de patience, mais j’ai hâte de voir ce que va donner le final !

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’autrice est agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre en un rien de temps dans l’histoire.

Comme dans le premier tome, l’histoire est écrite à la 3e personne et l’on suit différents groupes de personnages ce qui nous permet d’avoir une vue d’ensemble de la situation et voir comment chacun évolue, ce qu’ils cherchent à faire, les différentes quêtes qui se profilent. C’est donc intéressant et cela donne un certain rythme à l’histoire car bien évidemment, on change de focalisation dès que l’on apprend quelque chose, nous laissant dans l’attente, avide d’en savoir plus.

C’est donc bien rythmé, plus que dans le premier tome, j’étais un peu moins perdue ici. Donc c’est bien appréciable, même si pour certains, l’intrigue consiste d’aller d’un point A à un point B, c’est le cas notamment pour Kurara. Mais ce n’est pas pour cela que c’est ennuyeux ou qu’il ne se passe rien de son côté. Non, bien au contraire, car en chemin elle va faire des rencontres et apprendre beaucoup de choses sur elle-même et sur les shikigami, ce qui va nous permettre d’en savoir plus sur cet univers et de voir à quel point il est intéressant et assez riche.

Déjà dans le premier tome, j’avais beaucoup aimé l’univers et j’y voyais un bon potentiel car ces histoires de monstres de papier, ces « origamis géants » qui étaient là dans un but guerrier, il faut avouer que c’est original et bien pensé. Ici, comme je l’ai dit plus haut, on va en savoir beaucoup plus à leur sujet et ça m’a bien surprise parce que je ne m’attendais pas du tout à ça. Kurara a oublié tout un pan de son histoire, et là, elle va faire de nombreuses découvertes et comprendre ce qui a bien pu se passer et pourquoi on a voulu lui cacher la vérité. Il est parfois certaine vérité qu’il vaut mieux ne pas connaître mais difficile de se construire un avenir lorsqu’on a oublié son passé…

Kurara est donc prête à tout pour découvrir cette vérité, aussi douloureuse soit-elle pour éviter de faire les mêmes erreurs et changer les choses. Maintenant qu’elle sait ce qu’il en est, reste à voir comment elle va réagir et surtout agir pour l’avenir… Sera-t-elle toujours du même avis ?

Les personnages sont intéressants, ils évoluent au fil du temps, certains agissent dans l’ombre, pour le bien commun ou pour un intérêt propre ? Dans ce tome, il est difficile de savoir qui sont les ennemis des alliés car certains agissements prêtent à confusion… du moins dans un premier temps jusqu’à ce qu’on comprenne les tenants et les aboutissants, tout a un sens, mais cela va prendre du temps pour en saisir la teneur. Certains personnages vont devoir prendre des décisions difficiles et drastiques dans l’espoir d’un avenir meilleur.

En bref, L’Oiseau de feu est un 2e tome que j’ai bien plus apprécié que le premier qui avait quelques faiblesses. Là, on suit la quête des différents personnages, les rebondissements sont nombreux tout comme les révélations qui m’ont bien surprise. Je ne m’attendais pas à y faire de telles découvertes donc c’est une bonne chose. L’intrigue est bonne et bien menée, avec suffisamment d’actions pour nous tenir en haleine tout du long, tout en nous questionnant sur cet univers si riche et bien plus complexe qu’il n’en a l’air. Les personnages sont attachants et sympathiques et vont en voir de toutes les couleurs. Dès lors que la politique et la magie s’en mêlent, cela crée forcément des tensions, des manipulations et un appât du gain certain. J’ai hâte de voir ce qu’il va advenir car avec tout ce qu’on a appris ici, ça promet un superbe final à la série !

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