Les Carnets de l'Apothicaire, tome 4 de Natsu Hyuuga et Touko Shino

Quatrième de couverture

Une jeune apothicaire face aux arcanes du pouvoir impérial

Que de changements ! Dame Gyokuyo a été sacrée impératrice et Mao Mao ne travaille plus à la cour intérieure. En effet, la jeune fille est retournée au quartier des plaisirs reprendre l’herboristerie de son père adoptif, Luomen. Quant à Jinshi, il n’est plus l’intendant du hougong. Impossible pour lui, après avoir mené la bataille visant à mater la rébellion du clan Shi, de continuer à se cacher derrière sa fausse identité d’eunuque.

Si la situation semble s’être apaisée à la capitale impériale, les ennuis continuent de suivre Mao Mao et cette fois, tout le pays est menacé. Lorsque l’apothicaire est sommée de prendre part à une rencontre diplomatique entre l’empire et ses voisins occidentaux, elle n’a d’autre choix que d’obéir. Mais le voyage vers l’Ouest ne sera pas de tout repos...

Découvrez la face cachée du saint des saints de la cité impériale ! Dans ce monde de femmes régi par les hommes, Mao Mao aura besoin de toute sa sagacité et de tout son savoir pour démêler les intrigues de cour... Phénoménal succès de librairie au Japon désormais adapté pour le petit écran, ce roman permet de découvrir une période de l’histoire fascinante et une héroïne incroyablement attachante.

Mon avis

Après avoir lu les tomes 5 et 6 de Lore Olympus, je me suis lancé dans le 4e tome des Carnets de l’Apothicaire qui allait sortir sous peu – même si cela fait un moment qu’il est paru au moment où cette chronique paraît… J’ai mis trop de temps à l’écrire, désolée…

En tout cas, j’étais assez curieuse de voir ce qu’allait donner ce 4e tome vu les circonstances et je dois dire que c’était toujours aussi sympathique. J’aime toujours autant cette série et vous la conseille et ça me donne envie de me pencher sur le manga ou encore l’animé pour voir tout ça en direct.

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. J’avoue, que j’ai toujours autant de mal avec la narration, c’est vraiment particulier la manière dont c’est raconté, donnant la sensation de suivre plein de scènes qui sont collées les unes aux autres sans vrai lien jusqu’à ce que tout s’assemble à la fin et que l’on comprenne le schéma et voit la toile que tisse l’auteur.

Mais je poursuis cette série parce que si je n’adhère pas trop à la forme, j’adore le fond, c’est vraiment prenant et intéressant et si dans le tome précédent on assistait à un moment charnière, celui-ci nous embarque dans tout autre chose.

En effet, nous ne sommes plus au sein du hougong, dans le palais, mais à l’extérieur. Mao Mao est retournée dans le quartier des plaisirs, reprenant « sa vie d’avant » même si on se doute bien que les mystères à résoudre ne sont jamais très loin et qu’elle va se retrouver au cœur d’intrigues qui la dépasse totalement. Mais lorsque Jinshi fait appel à elle, elle n’aura d’autres choix que de le suivre dans ces rencontres diplomatiques… Une mission qui va s’avérer bien périlleuse.

L’intrigue est plutôt bonne et bien menée, je suis toujours avec grande attention ce qui se passe et ce tome ne déroge pas à la règle. Il est évident qu’après les événements passés, Jinshi ne peut plus se faire passer pour un eunuque et cacher sa réelle identité et ça change pas mal de choses… notamment sa relation avec Mao Mao… J’avoue que de ce côté-là, on a parfois la sensation d’avancer d’un pas et de reculer de quatre… mais bon, je garde espoir qu’il se passe quelque chose dans les temps prochains… Le slow burn… slow slow burn… ouais, très slow…

L’univers s’enrichit encore un peu plus, on voit les manigances et autres complots politiques et c’est vraiment intéressant. Le jeu d’équilibriste dont va devoir faire preuve Jinshi et Mao Mao est très délicat et on sait que Mao Mao ne fait pas toujours dans la délicatesse… Elle est prête à tout pour résoudre des énigmes, et faire la lumière, sans prendre en compte la situation dans laquelle cela pourrait la mettre.

Les personnages sont toujours aussi attachants et sympathiques et l’on passe un bon moment en leur compagnie. Mao Mao est vraiment un personnage atypique, qui vit en total décalage par rapport aux autres et a des hobbies quelque peu étrange pour le commun des mortels, mais c’est ce qui fait son charme et toute sa personnalité. Et ça, Jinshi l’a bien compris et sait comment l’amadouer.

En bref, ce 4e tome des Carnets de l’Apothicaire est dans la lignée du précédent, le 3e tome clôturait un arc, là, on en commence un autre, une nouvelle vie, ou plutôt un petit retour à l’ancienne pour Mao Mao mais Jinshi ne l’oublie pas et n’hésitera pas un seul instant à faire appel à elle pour venir assister à des négociations diplomatiques avec les pays alentours. La guerre pourrait être imminente, il faut la jouer fine et ça, Mao Mao sait parfois le faire… pas toujours… Mais une chose est sûre, elle est déterminée à faire éclater la vérité, coûte que coûte ! Quant à Jinshi, il doit embrasser totalement sa destinée, plus de faux semblants, plus de secrets sur son identité… du moins en apparence car c’est un personnage très énigmatique qui a encore beaucoup de choses à nous faire découvrir… Si je ne suis pas grande fan de la narration, j’adore cet univers et ces personnages donc je continuerai la série pour avoir le fin mot et j’ai hâte de lire le prochain !

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