Kyllä, je passe Noël en Laponie de Natacha Pilorge

Quatrième de couverture

Meilleurs ennemis, Léo et Isaline se connaissent depuis des années et sont membres d’un groupe d’amis inséparables. Leur lien : Hugo. Le pilier de la bande a malheureusement disparu des suites d’une longue maladie mais a laissé ses instructions à Léo : redonner le sourire à Isaline et lui faire vivre son rêve de passer Noël en Laponie. Ni une ni deux, ils s’envolent tous pour un voyage inoubliable. Au programme : la ferme des rennes, aurores boréales, jacuzzi et bains glacés ! Léo et Isaline sauront-ils enterrer la hache de guerre et se découvrir au pays du père Noël ?

Mon avis

Après avoir lu J’ai poussé le Père Noël du traîneau !, je me suis lancé dans Kyllä, je passe Noël en Laponie car j’avais déjà lu un roman de l’autrice que j’avais beaucoup aimé. Donc j’étais curieuse de voir ce qu’allait donner cette nouvelle histoire et je dois dire que ça n’a pas été totalement concluant. Sans être une déception, je dois avouer que ça reste une lecture en demi-teinte.

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent relativement vite pour comprendre la situation qui est assez complexe.

En effet, la mort de leur ami commun, Hugo, est très présente dans les esprits et dans l’histoire de manière générale et je ne pensais pas que ça prendrait autant de place. Raison pour laquelle j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire, à m’intéresser à cette romance, qui va finir par arriver et se développer à un moment donné, mais ça va prendre du temps… beaucoup de temps parce que le poids du deuil est très présent, un peu trop à mon goût.

Moi qui pensais lire une romance de Noël, un peu légère, au final, ce n’était pas vraiment ça parce que le poids du deuil justement était très, trop présent. Ça m’a un peu plombé et plus d’une fois je me suis demandé si je n’allais pas abandonner ma lecture parce que c’était compliqué à lire. Pour cette fin d’année j’avais besoin de légèreté, d’amour, de romance, de Noël, et ce n’était pas du tout l’ambiance festive qu’il y avait dans ce livre.

Du coup, ça a été une lecture très compliquée, en soi elle n’est pas mauvaise, mais elle est dure, trop, ce n’était clairement pas le bon moment pour moi de lire ça. Sans compter le fait que la romance met trop de temps à arriver, elle se fait petit à petit mais c’est tellement en filigrane, la mort de leur ami étant tellement là, que ça a occulté le reste et c’est un peu dommage.

J’ai donc eu du mal à rentrer dans l’histoire, à m’intéresser à cette romance qui était quasi inexistante sur une bonne partie du livre et ça arrive presque comme un cheveu sur la soupe car enfin elle a pu ouvrir les yeux et voir ce qui était autour d’elle. Pourtant Léo s’est donné beaucoup de mal pour elle, pour lui ouvrir les yeux, montrer son existence, mais Isaline était trop dans son deuil, de cette amitié pour s’ouvrir à Léo avec qui c’est toujours conflictuel. Le principe de « qui aime bien châtie bien » illustre parfaitement leur relation, mais ça n’aide pas à comprendre qu’il a de l’intérêt pour elle, même s’il se donne du mal.

En bref, sans être un flop total, je dois avouer quand même que Kyllä, je passe Noël en Laponie a été une lecture compliquée. J’ai mis beaucoup de temps à la lire parce que ce n’était pas une comédie romantique de Noël, ça n’avait rien de léger. Le poids du deuil étant très présent dans l’histoire, ça m’a un peu plombé, je l’avoue... L’histoire aurait pu se passer à une autre période, ça aurait pu le faire, en sachant dans quoi je m’embarquais, mais là, avec le contexte de Noël, je voulais du léger, du mignonnet et ce n’était pas du tout le cas, même si ça a fini par arriver sur la fin. Sans compter le fait qu’il y a pas mal de longueurs avec la sensation que l’histoire n’avançait pas des masses. Donc j’avais du mal à prendre plaisir à lire et à me plonger totalement dans cette histoire. En soi, ce n’est pas mauvais, mais pas du tout ce à quoi je m’attendais, donc j’ai eu beaucoup de mal à apprécier cette histoire.