Trompette le fantôme qui pète d'Alice Milon et Aurélie Castex

Quatrième de couverture

Trompette le fantôme a bien des qualités : il est drôle, charmant et très attentionné.

Mais Trompette est avant tout un fantôme... qui pète ! Sur son passage, tout le monde fuit et plisse le nez. Le voilà décidé : il fait sa valise et part vers d’autres contrées. Arrivera-t-il à trouver un endroit dans le monde où ses odorantes effluves ne dérangeront pas ses habitants ?

Mon avis

Après avoir lu Ne danse jamais avec un dinosaure, je me suis lancé dans Trompette le fantôme qui pète qui m’a interpelé, je l’avoue. Avec un titre pareil, j’étais assez curieuse de voir ce que ça pouvait donner et je dois dire que c’était une histoire assez drôle qui plaira à coup sûr aux enfants (peut-être un peu moins aux parents…).

Trompette le fantôme qui pète raconte l’histoire de ce fantôme qui est bien sympathique mais qui a un gros problème de transit… Il passe son temps à péter, mais vraiment… tout le temps, ce qui cause bien des ennuis à son entourage qui n’en peut plus. Ainsi, à chaque fois, tout le monde lui demande de partir ailleurs, très loin d’eux parce que son odeur est insoutenable.

C’est ainsi que Trompette va partir pour le sud, mais le schéma se reproduit, on lui demande de partir, alors Trompette va partir pour le nord, mais là encore, on le chasse. Une scène qui va se jouer dans tous les coins du monde, où qu’il aille, Trompette se fait chasser parce qu’il sent trop mauvais.

Trompette parviendra-t-il a trouvé un endroit où il pourra rester sans incommoder qui que ce soit ? Peut-être bien, vous le saurez en lisant l’histoire !

Une histoire simple et répétitive qui ne pourra que plaire aux plus petits, le comique de répétition fonctionne à merveille, les animaux disant à chaque fois la même phrase pour chasser Trompette, ainsi les plus petits pourront anticiper la réponse des animaux pour faire fuir Trompette. Une histoire cyclique jusqu’au moment où Trompette va peut-être trouver le Saint-Graal, un refuge où il pourra être tranquille sans dérangé quiconque avec ses effluves.

L’histoire est drôle, dès qu’il est question de pets, je ne doute pas que ça puisse faire rire les plus petits (un peu moins les parents, même si dans le fond on reste de grands enfants et que ça nous fait rire, c’est juste qu’on l’assume beaucoup moins !).

Les illustrations sont bien sympathiques, un graphisme assez simple mais efficace, avec des couleurs assez douces dans l’ensemble, mais aux effets contrastés en fonction des régions du monde où l’on se situe. Ça en fait un bel album, après les goûts et les couleurs ça ne se discute pas, à vous de vous faire votre propre avis sur la question. Mais je dois avouer que ça a son charme et puis Trompette a une bonne tête, malgré ses pets (heureusement qu’on n’a pas l’odeur en direct).

En bref, Trompette le fantôme qui pète est un album amusant qui ne pourra que faire rire les petits (et les grands) car il est question de pets. Une histoire assez simple qui joue sur le comique de répétitions, ainsi les enfants pourront parfaitement anticiper les réactions et paroles des animaux qui voudront chasser Trompette à cause de ses pets. Mais Trompette ne se laisse pas abattre, il sait qu’il trouvera un endroit où il pourra être lui-même sans être rejeté à cause de ses pets nauséabonds. Les illustrations sont bien sympathiques, pour une histoire qui l’est tout autant. À découvrir !

À partir de 4 ans.