Quatrième de couverture
Cette édition présente les deux principaux récits
de Lewis Carroll, Alice au pays des
merveilles (1865) et De l'autre côté
du miroir (1871), qui en est la suite. Le premier est l'histoire d'un rêve
: animaux fantastiques, changements de taille, animation d'objets, toutes les
ressources du merveilleux s'y déploient. Dans le second, plus moderne encore,
la petite fille accomplit un voyage " derrière le miroir ", dans un
pays fabriqué comme un échiquier, et où elle devient une figure dans le rêve
d'un rêveur, avant d'être la reine du jeu d'échecs. Alice est en vérité un
voyage initiatique, qui permet de découvrir le monde, et soi-même.
Mon avis
J’avais acheté ce livre au Salon du livre de Paris
il y a quelques années maintenant. J’étais assez curieuse de voir « la
vraie histoire » d’Alice, ne connaissant que la version Disney (qui je
dois l’avouer me faisait assez peur quand j’étais petite). Je l’ai donc lu
lorsque j’étais en 1ere ou Terminale (donc à 16/17 ans) et j’avoue que depuis
cette époque, j’ai pas mal oublié de détails (et ma « chronique de 5
lignes » ne permet pas vraiment de dire ce que je pense de ce livre). C’est
pourquoi je réécris cette chronique (en 2013), je suis obligée de relire ce
livre (du moins Alice au pays des
merveilles) pour mes cours de littérature jeunesse.
Tout le monde connaît dans les grandes lignes l’histoire
grâce au dessin animé, je peux vous dire que le 1er livre et le vrai
« Alice au pays des merveilles » n’a rien à voir dans un certain
sens. Evidemment Alice finit par s’endormir alors que sa sœur lui raconte une
histoire (mais déjà elles ne sont pas que toutes les deux, elles sont 3)
ensuite Alice s’endort et voit dans son rêve un lapin blanc en retard qu’elle
finit par suivre et tomber dans le terrier qui n’en finit pas. s’ensuit son
aventure, dans un premier temps pour tenter de passer à travers la porte où
elle finit par boire et manger pour grandir et rapetisser avant de finir de
parvenir à traverser cette mystérieuse porte. Elle va ainsi faire petit à petit
la rencontre de nombreux personnages aussi déjantés les uns que les autres (si,
il n’y a pas à dire, ils sont vraiment fous là dedans et on peut se poser des
questions sur les conditions dans lesquelles ont été écrit ce livre).
C’est assez agréable à lire et fluide, ça se lit
bien en tout cas et le récit est assez court (140 pages en gros). Par contre on
voit qu’on est dans un rêve, quelque chose de très décalé, très fou parce que
le fait que les animaux parlent c’est un fait, mais leur propos pour la plupart
sont très confus, très intriguant voire incompréhensible. J’ai notamment
beaucoup apprécié la réflexion de la Duchesse lors de la partie de croquet :
« Ne te crois jamais différente de
ce qui aurait pu paraître aux autres ce que tu étais ou aurais pu être n'était
pas différent de ce que tu avais été qui aurait pu leur paraître différent. »
(La Duchesse, p.137). Il faut s’accrocher pour comprendre une telle phrase
quand même au premier abord c’est perturbant.
L’histoire découle de source, il lui arrive
quelque chose, finit par trouver une solution, un nouveau personnage entre en
scène et ça l’amène vers une autre chose et ça se poursuit comme ça dans tout
le livre. Au début elle rencontre le lapin qui l’amène vers ce terrier où elle
tombe, qui va l’emmener à franchir une porte et où elle va faire la
connaissance d’un rat, qui va l’amener vers un groupe d’animaux en tout genre
avant qu’elle ne finisse par partir et trouver un autre groupe de personnages
tous plus étranges les uns que les autres. Mais au final on se rend compte qu’on
n’apprend pas toujours quelque chose sur eux (alors qu’on le devrait, notamment
l’histoire de la Simili-Tortue…). Cela donne un ensemble très flou, comme cette
histoire de procès dont on ne sait rien finalement. On voit qu’il s’agit d’un
rêve qui n’a ni queue ni tête.
Alice est vraiment stupide quand même, ça fait
peur les réflexions qu’elle a, le discours qu’elle tient (notamment avec le rat
quand elle parle de Dinah sa petite chatte, ça craint, elle est bête et enfonce
le clou en plus…), les questions qu’elle se pose aussi mais quelque part c’est
légitime. Dans ce premier tome il y a toute une réflexion sur l’identité mais
ça n’est pas pour ça qu’elle ait une réponse là-dessus, mais ça lui permet de
réfléchir un peu.
Donc en lisant ce livre il faut savoir à l’avance
dans quel type de livre on s’engage parce que c’est vraiment très spécial et
bien que ça soit un livre de jeunesse et bien ça n’est pas vraiment accessible
pour eux. On ne retiendra que l’aspect animaux qui parlent et personnages
déroutants, etc. Mais je pense qu’il faut être un peu plus adulte pour voir
au-delà de ça si on veut bien comprendre l’histoire. En tout cas j’ai passé un
bon moment, ça reste quand même très sympa à lire et tout va très vite. Du coup
il y a un certain rythme dans l’histoire qui fait que ça se lit très bien et
rapidement.
De plus, ça m’a permis de me rafraîchir la mémoire
et me rendre compte à quel point la version Disney est surtout centré sur le 2e
tome de la série : De l’autre côté
du miroir, parce que finalement elle rencontre que quelques personnages de
la version Disney et surtout un grand nombre que l’on ne connait pas (genre les
jumeaux Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, ne sont pas présent dans ce premier
tome).
J'avais été totalement déroutée par ces lectures mais c'est vrai que la comparaison au Disney est intéressante à faire ; et puis j'avais préféré "De l'autre côté du miroir" finalement (^-^)
RépondreSupprimeroui c'est vraiment des lectures étranges quand même, ça n'a pas toujours de sens ^^
Supprimeret oui le comparatif au disney se fait forcément d'autant que c'est un mix entre les deux livres ^^ mais bon je ne pousse pas loin le comparatif, ça n'était pas le but premier ^^
De l'autre côté est pas mal, je ne saurai pas dire lequel est deux est le meilleur