Quatrième de couverture
Juin 1478. Un mois a passé depuis que Carla et Vincenzo se sont réfugiés à Rome. Hébergée chez Rosso de Lampedusa, le parrain de Vincenzo, Carla est devenue la demoiselle de compagnie de Claudia, pour laquelle elle peint. La jeune Florentine l’accompagne également dans des cercles d’artistes organisés par de riches banquiers et des mécènes romains. Cependant, son talent n’est pas reconnu dans ce milieu d’hommes. Dans le même temps, sa santé s’altère, car la malédiction de Silvia pèse sur Carla. De plus, cette dernière s’inquiète pour son oncle Savino dont elle n’a aucune nouvelle...
Mon avis
Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Gulf Stream de m’avoir
permis de lire ce 2e tome de La Malédiction de la Pierre de Lune que j’ai beaucoup aimé.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture
étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit. Je tiens juste à
dire que j’ai délibérément coupé les dernières phrases car je trouve qu’elle
spoile trop le cœur de l’histoire, ce qui est dommage parce que lorsqu’on ne
sait rien de ce livre (ce qui est mon cas, étant donné que je n’ai pas lu la 4e
de couverture avant lecture), eh bien, on se prend une bonne claque quand même.
Comme toujours, l’écriture de Catherine Cuenca est agréable à lire et
fluide de sorte que l’on rentre rapidement dans l’histoire. Je dois avouer qu’au
début, j’ai eu un petit peu de mal à replacer certains noms car cela commence à
faire un moment que j’ai lu le premier tome (ou plutôt, j’ai lu énormément de
livres depuis) mais après quelques chapitres tout rentrent dans l’ordre, ouf,
ma mémoire n’est pas si mauvaise que ça.
L’intrigue est très bonne et bien menée, on ne peut pas s’ennuyer un seul
instant tant il se passe de choses. Les révélations sont nombreuses et je dois
dire que je ne m’attendais pas du tout à une telle histoire, ni qu’elle prenne
un tournant. En effet, ce deuxième volume est beaucoup plus sombre que le
précédent, mais ce n’est pas pour me déplaire. Même si c’est un livre jeunesse,
l’auteure n’exclut pas le fait que l’homme puisse être cruel en diverses
circonstances et il est vrai que les chasses aux sorcières étaient monnaie
courante à l’époque… Je ne pensais pas que l’auteur allait aller si loin, mais
cela n’est pas fait de manière gratuite, cela sert l’histoire évidemment.
Carla est une jeune fille toujours aussi attachante et sympathique et je
dois dire qu’à la vue des événements qui se déroulent ici elle a bien du
courage et fait preuve d’une grande force aussi. Je ne lui aurai jamais
imaginée une telle histoire, d’un côté c’est bien triste mais de l’autre, c’est
ce qui fait tout son intérêt, si tout était beau et tout rose sans aucun
problème, il faut le dire, ça ne servirait à rien.
Petite note à part. Je dois avouer qu’après avoir lu récemment la série
de manga Cesare de Fuyumi Soryo et d’être
allée à l’exposition sur les Borgia qui a lieu en ce moment à Paris, tout ce qui
concerne l’Italie, la papauté, les Borgia, les Médicis, etc. ça me reste en tête
et m’intéresse particulièrement. Alors retrouver ici les Médicis, les Pazzi,
Della Rovere, etc. ce sont des noms plus que familiers et c’est agréable de
pouvoir replacer tout ça dans un contexte réel. Bien que ce soit ici une
fiction, il y a tout de même des bases réelles donc c’est plaisant d’avoir ce
mélange avec les faits historiques.
En bref, ce second tome est vraiment très bon, à la hauteur du premier. L’histoire
est prenante et intéressante, les révélations nombreuses et permettent à l’intrigue
générale de la trilogie de se développer et s’enrichir. Le fait d’avoir un
cadre historique qui me plaît particulièrement (Italie à la Renaissance, etc.)
est très plaisant. C’est une série prenante qui sait nous surprendre de bien
des manières et je ne peux que vous la conseiller.
Ta chronique me donne envie de me lancer :D
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