Quatrième de couverture
Le terrible Moïdart règne d’une main de fer sur le pays. Dans sa
forteresse des montagnes du nord, le chef rebelle Cœur de Corbeau attend que
l’armée menée par le Cavalier de l’Orage, le propre fils du Moïdart, vienne
l’attaquer. L’issue semble inévitable…
LE SORT DU MONDE EST ENTRE LEURS MAINS.
Tous deux ignorent encore qu’une immense armée s’apprête à déferler sur
les Highlands, apportant la vengeance d’un mal ancestral assoiffé de sang.
Aucune force au monde ne saurait l’arrêter, mais les hommes qui se préparent à
l’affronter ne sont pas un peuple comme les autres.
Mon avis
Le Cavalier de l’Orage est le dernier tome de la
tétralogie Rigante, une série coup de
cœur et ce, dès le premier volume qui se clôt ici de manière magistrale !
David Gemmell était un grand auteur, je regrette de ne pas l’avoir lu
auparavant mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais !
Cette chronique sera un peu différentes des précédentes car, comme il s’agit
du dernier tome et que je n’ai aucune envie de spoiler l’histoire, je vais
davantage donner mon ressenti sur l’ensemble de la saga. Sachant que ce 4e
tome est à la hauteur est précédent. Cela reste un tome extraordinaire, avec un
dénouement magistral. La guerre se prépare, on le sent depuis un moment et la
voici dans cet ultime volume, pour le meilleur comme pour le pire.
Rigante est une série qui met en
scène ce peuple du même nom, un peuple brave, courageux et plein de force, un
peuple fier et grand que j’ai pris grand plaisir à connaître à travers les
divers descendants de Connavar, le premier chef que l’on a pu découvrir dans le
premier tome. La série fonctionne par série de deux, les deux premiers tomes
faisant référence au père et au fils, quand les deux suivants se passent des
siècles plus tard, avec les descendants du fameux Connavar. Une série
exceptionnelle, vraiment, car tout au long des 4 tomes, l’univers se renforce,
on voit une vraie évolution dans ce peuple autrefois conquérant, devenu soumis,
mais dont la fierté Rigante est toujours aussi présente.
A chacun des tomes, l’intrigue est excellente et prenante, il y a du
rythme, de l’action à en revendre, on n’a pas le temps de s’ennuyer et de
reprendre notre souffle. Il se passe toujours quelque chose et même pendant les
petits moments de pause, des éléments importants se mettent en place. Tout est nécessaire,
tout est justifié, même les descriptions qui, pour certains, pourraient être un
peu longue. Pour ma part, c’est parfait ainsi. C’est un vrai régal de se
plonger dans chaque volume de cette série et je dois avouer que j’ai fait un
peu durer ce 4e tome, moi qui adore dévorer les livres et les lire
très rapidement, car je n’avais pas envie de quitter cet univers si riche et
ces personnages hauts en couleur.
Il est étrange de voir comment les ennemis d’un jour peuvent devenir des
alliés le lendemain lorsqu’une guerre fait rage, lorsqu’un ennemi commun vient
tout ravager. J’ai adoré ce revirement de situation même si dans l’autre c’était
un déchirement de voir certaines alliances, certaines trahisons. Mais en même temps,
les personnages n’oublient pas le passé, ne font pas totalement table rase, c’est
impossible après tant d’années d’humiliation et de soumissions. Pas après tout
ce qui s’est passé, mais parfois il est utile de mettre les rancœurs de côté pour
une bonne cause.
Les personnages sont attachants et sympathiques pour la plupart, on
craint pour eux, on s’inquiète car évidemment on se doute un peu de ce qu’il va
advenir. On n’a aucune envie de les perdre après tout ce temps passé ensemble,
après toutes les épreuves vécues. Même le Moïdart qui est un être abominable
que j’ai eu envie d’étriper, il a pu évoluer entre le tome 3 et le tome 4 et même
si je ne l’aime pas, on voit un autre visage de ce personnage. Rien n’est
manichéen chez David Gemmell et c’est appréciable, chaque personnage à deux
facettes dans sa personnalité, il y a de la dureté et de la douceur à la fois, même
chez ceux qu’on apprécie ou ceux qu’on déteste. Cela donne une certaine humanité
aux personnages et cela rend ce récit d’autan plus vraisemblable. Cela pourrait
être parfaitement un pan de notre histoire racontée.
J’ai été surprise par la tournure des événements et par certaines
révélations. C’était également un déchirement de voir cette guerre tout en
étant fasciné par la manière dont David Gemmell nous raconte tout cela j’étais
captivée et j’imaginais totalement ce qui se déroulait sous mes yeux à travers
les mots. David Gemmell est un grand auteur, il faut le lire ! D’ailleurs,
je vais tâcher de faire en sorte à lire une autre de ses séries, soit celle de Troie, celle de John Shannow ou encore la plus importante, Légende. A voir, mais il est clair que je ne m’arrêterai pas là
avec cet auteur.
En bref, La tétralogie Rigante
est excellente, un véritable coup de cœur pour moi, je suis triste de devoir
dire au revoir à cet univers et à tous ces personnages qui m’auront fait vivre
une aventure hors du commun. Il n’y a pas à dire, la Fantasy est un genre
littéraire qui nous fait vivre de drôles de choses et c’est là où l’on peut, à
mon sens, exploiter le plus de choses en termes d’univers, d’intrigues, de
personnages en créant quelque chose d’unique. Le Cavalier de l’Orage clôt parfaitement cette série incroyable que
je ne peux que vous inviter à découvrir de toute urgence !
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