Léo et Lino de Bérangère Mariller-Gobber

Quatrième de couverture

Léo et Lino sont jumeaux. Tout, chez eux, se ressemble comme deux gouttes d’eau : les mêmes pieds, les mêmes nez, les mêmes taches de rousseur, les mêmes yeux rieurs. Quand l’un commence une phrase, l’autre la finit. Si Lino n’a pas appris sa poésie, qu’importe ! Léo la récite pour lui. À l’école, Lino joue toujours avec Léo, Léo ne joue jamais sans Lino. Jusqu’au jour où Léo aperçoit Astrid...

Mon avis

Léo et Lino est un album qui vient de paraître, il est intéressant dans le sens où la gémellité est rarement évoqué dans les albums donc j’étais curieuse de lire cette histoire qui est plutôt touchante.

Deux frères jumeaux indissociables, l’un est le meneur (Léo), l’autre le suiveur (Lino). Ils font tout ensemble, inséparables, jusqu’au jour où Léo tombe amoureux d’Astrid. Et là tout change il s’éloigne peu à peu de son frère qui se sent délaisser et boude. Il ne sait pas comment gérer « l’absence » de ce frère qui a trouvé une autre amie, à qui il ne cesse de penser, nuit et jour, ce qui nuit à leur relation.


Mais un jour, Lino va se rendre compte qu’une seule personne est capable de le différencier de son frère : Astrid. Puis, à mesure, les autres élèves de la classe vont finir par les dissocier et voir leurs différences, même si elles sont minimes. Lino va enfin trouver sa place et tout va redevenir comme avant entre les deux frères.


On voit la complicité entre les jumeaux, un lien fusionnel qui « forme un tout » et où chacun tâche de trouver sa place, car ici, l’un des jumeaux est l’ombre de l’autre. Quand son frère s’éloigne, il se sent seul et délaisser, lui qui est plus introverti et ne sait pas toujours aller vers les autres. C’est intéressant de voir une telle histoire car il est rare que les jumeaux soient abordés en littérature jeunesse (notamment dans les albums, j’en connais peu, voire pas) et aussi de voir comment fonctionne leur tandem.


Les illustrations sont plutôt sympathiques, des traits assez simples, même si ce n’est pas ce que je préfère dans le genre. Elles ajoutent un vrai plus à l’histoire car en voyant ces deux frères identiques, on comprend que l’éloignement de Léo fait vraiment de la peine à Lino.


En bref, Léo et Lino est un album intéressant, de par son sujet car il est vrai que la gémellité est rarement évoqué dans les albums et de voir qu’une telle relation fusionnelle où l’un prend le pas sur l’autre (effet dominant / dominé) et qu’il n’est pas toujours évident de trouver sa place et de s’affirmer lorsqu’on est l’ombre de l’autre. Une histoire intéressante avec des illustrations plutôt sympathique. A découvrir.

A partir de 5 ans.

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