Quatrième de couverture
« Je voudrais que Victor ne me quitte jamais. J’avais
déjà du mal à supporter l’idée d’être séparée de lui, mais à présent... C’est
encore pire. Nos âmes sont liées à jamais, qu’il l’admette ou non. Nous ne
formons plus qu’un et je ne peux même plus imaginer de vivre sans lui. »
Sarai n’a que quatorze ans quand sa mère l’abandonne au
Mexique entre les mains d’un trafiquant de drogue. Neuf ans plus tard, elle n’a
plus peur de rien et ne rêve que d’évasion. Persuadée de trouver un allié en
Victor, un tueur à gages engagé par l’homme qui la séquestre, elle profite d’une
visite de celui-ci pour monter dans sa voiture. Mais la jeune femme ne tarde
pas à découvrir que Victor est aussi dangereux que le criminel qu’elle vient d’échapper.
Pourtant, quelque chose en lui l’attire et la rassure. Et au lieu de le fuir,
elle se découvre prête à tout même l’irréparable pour ne plus le quitter.
Mon avis
Sachant que j’allais terminer Chère Fubuki Katana sur le chemin du retour du boulot, il fallait que
je prenne un livre dans ma « PAL boulot » pour pas me retrouver à
court. Mon choix s’est donc porté sur A
la recherche de Sarai. Pour tout vous dire, c’était celui qui était en haut
de la pile et il me faisait envie depuis sa sortie sans avoir encore eu l’occasion
de le lire. C’était donc le moment où jamais.
Il faut savoir que j’avais commencé la veille au soir chez
moi le tome 13 de Charley Davidson
(avant de commencer Chère Fubuki Katana
le lendemain matin) mais une fois A la
recherche de Sarai commencé, je vous avoue que je n’avais plus aucune envie
de le lâcher tant je voulais savoir ce qui allait arriver à Sarai et Victor. Charley
allait donc attendre. J’ai donc passé ma journée du dimanche à le lire. C’est
plutôt bon signe et montre à quel point c’est très accrocheur et addictif. Je
dois dire que je suis bien contente d’avoir le tome 2 dans ma « PAL boulot »
comme ça, je pourrais continuer la suite rapidement tant je suis curieuse de
savoir la suite des aventures de Sarai.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de
couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant
que les événements arrivent vite pour s’en rendre compte. Et comme d’habitude,
je ne savais même plus de quoi parlait exactement ce livre, plus dans les
détails donc je me suis totalement laissée emporter par la plume de l’autrice
et découvrir ainsi son histoire et j’ai juste adoré !
L’intrigue est bonne et bien menée. C’est prenant et addictif.
L’écriture de J.A. Redmerski est fluide et agréable à lire de sorte qu’on
rentre facilement dans l’histoire. On découvre en premier lieu Sarai dont on
imagine bien ce qu’elle a pu vivre et son envie de fuir tout ça. Mais elle
était loin de s’imaginer ce que serait sa vie une fois aux côtés de Victor qui
est bien décidé à se débarrasser d’elle… ou presque. En tout cas, Sarai, elle,
est bien décidée à rester à ses côtés malgré tout, pour le meilleur ou pour le
pire.
L’histoire est particulière, en même temps ; vu le
contexte il ne pouvait pas en être autrement et c’est clairement pas tout
public. Parfois les personnages sont amenés à faire certains choix, d’agir d’une
certaine manière et c’est dur… C’est un monde impitoyable et Victor va montrer
à Sarai à quel point le sien l’est tout particulièrement, dans l’espoir qu’elle
aille faire sa vie ailleurs une fois libérée. Mais quand Sarai a une idée dans
la tête, elle ne l’a pas ailleurs, c’est le moins qu’on puisse dire, en même
temps, vu sa situation, on peut comprendre pourquoi elle s’accroche à ce point
à Victor.
L’univers est assez sombre, en même temps il est question d’enlèvement
et séquestration pour Sarai et l’immersion ensuite dans le monde des tueurs à
gages aux côtés de Victor. Une course contre la montre s’engage pour sa survie.
C’est donc un univers sans pitié et dangereux qui nous est présenté mais ça n’en
reste pas moins fascinant et intéressant. Et je suis très curieuse de voir ce
que la suite nous réserve vu les circonstances et cette fin qui est des plus
frustrantes. Je suis bien contente d’avoir le 2e à portée de main
(il m’attend sagement au boulot) pour savoir ce qu’il en est…
La vie n’a pas épargné ces deux personnages. On devine leur
parcours, ce qu’ils ont dû faire pour en arriver-là, même si pour Victor on ne
fait qu’entrevoir tout ça. On se rend compte à quel point ils sont loin d’être « l’horrible
méchant tueur à gage » et « la pauvre petite oie blanche qui a été
maltraitée ». Ce n’est pas manichéen du tout comme on le voit souvent dans
les romans New Adult. On a souvent le bad boy (souvent avec un cœur tendre
lorsqu’il rencontre l’élue de son cœur) et la jeune fille parfaite en tout
point. Là ce n’est pas le cas et ça fait du bien. Tous les deux ont vécu des
choses horribles, tous les deux veulent survivre et s’en sortir et ils sont
prêts à tout pour ça. Ils sont loin d’être innocents ou loin d’être méchant et détestables.
Ils sont justes humains avec un instinct de survie très fort. D’ailleurs Sarai
se pose des questions sur elle-même et quand on voit la réponse de Victor, c’était
les mots justes à dire…
La narration est double, même si on suit majoritairement
Sarai, Victor intervient de temps à autre ce qui nous permet d’avoir une vision
plus large de ce qui se déroule et de voir quels sont les enjeux. Cette alternance
de point de vue permet de créer une certaine dynamique et du suspense, de créer
de la tension, que ce soit en lien avec les événements en cours qu’entre les
deux personnages. Il est indéniable qu’il se passe quelque chose entre les
deux, même si tous les deux n’arrivent pas à mettre les mots sur leur relation.
Victor n’agit pas comme il le devrait, il en a conscience et
ça le perturbe. Il essaye de garder son sang-froid et d’agir « comme d’habitude »
mais les réactions de Sarai le surprennent. Malgré ce qu’il est et ce qu’il
fait, j’ai quand même beaucoup apprécié ce personnage qui est bien plus « humain »
qu’il ne le laisse croire. Il agit en protecteur envers Sarai même s’il ne le
devrait pas et je suis curieuse d’en apprendre plus sur lui dans les tomes à
venir.
Quant à Sarai, on ne peut que compatir à sa situation. Elle est
séquestrée depuis l’âge de 14 ans aux côtés d’un mafieux mexicain. Elle n’a
fait que survivre et pour cela elle s’est endurcie, bien plus qu’elle ne le
pense ce qui pourrait lui sauver la vie. Elle fait preuve de courage et d’une
grande force qui va surprendre par bien des aspects Victor.
Les deux personnages fonctionnent parfaitement bien ensemble ;
il y a une certaine alchimie et c’est assez fort de pouvoir créer une « romance »
dans ce contexte et de faire en sorte que ce soit crédible et prenant. J’ai hâte
de lire la suite.
En bref, A la
recherche de Sarai est un premier tome qui m’a captivé. J’ai adoré l’histoire
qui est vraiment bonne et bien menée, dans un univers sombre et violent mais
qui est vraiment intéressant. L’intrigue est bonne et bien menée, on voit le
destin qui lie ces deux personnages que tout oppose, du moins en apparence. Sarai
et Victor sont deux personnages que j’ai pris grand plaisir à découvrir et à
suivre dans cette course contre la montre, contre la mort et j’ai hâte de les
retrouver dans le prochain tome. Un début de série très prometteur que je vous
invite à découvrir !
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