Alors qu’ils visitent un musée avec leur classe, Marion et Victor s’aperçoivent que les tableaux bougent et qu’on les observe.
Et si ce lieu étrange était hanté par des personnages hors du commun ?
Pour en avoir le cœur net, les deux collégiens vont traverser le miroir de l’éternité. Commencera alors pour eux un dangereux périple, peuplé de rencontres improbables dans le monde de l’art, qui les entraînera jusqu’à New York dans un des plus grands musées du monde...
Mon avis
Après avoir lu Si loin de l’arbre, je voulais changer un peu de genre et de tranche d’âge puisque j’ai lu essentiellement de la YA ces derniers temps. C’est pourquoi mon choix s’est porté sur Les prisonniers du musée, un peu de polar jeunesse pour changer un peu de registre et je dois dire que c’était une histoire assez sympathique, pas un coup de cœur mais j’ai quand même passé un bon moment de lecture.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’auteur est agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre rapidement dans l’histoire. C’est assez simple mais efficace dans le genre.
Avant toute chose, il faut savoir qu’il existe une précédente aventure avec Victor : Le prisonnier de la bibliothèque que je n’ai donc pas lu puisque je l’ignorais, je pensais que c’était un one-shot. Mais rassurez-vous, cela n’empêche pas de comprendre l’histoire, ce n’est pas une série où il est nécessaire de lire tous les tomes dans l’ordre. Ça reste relativement indépendant même s’il y a du coup quelques références à cette histoire où Victor s’est retrouvé prisonnier dans une bibliothèque et a déjà donc vécu quelque chose de similaire. Ce n’est donc pas une grande surprise pour notre héros de constater ces choses étranges dans ce musée. Bien au contraire, il va ainsi entraîner son amie dans cette aventure hors du commun.
L’intrigue est plutôt bonne et bien menée dans l’ensemble. Même si je dois avouer que la partie sur New-York m’a semblé moins crédible et la fin un peu rapide, même si elle prête à sourire. Dans un premier temps, on découvre donc Victor qui fait cette sortie scolaire (qui est censé être une punition d’ailleurs) et constater quelque chose d’étrange puisqu’il se sent épié. Et puis, en passant trop près d’une peinture, des traces de peinture fraîche vont apparaître sur ses vêtements, étrange pour des œuvres qui datent de plusieurs années voire siècles. Il comprend tout de suite que ça recommence.
Si dans sa précédente aventure, il avait pu côtoyer des auteurs d’autrefois, ici dans ce musée, il va faire la rencontre de grands artistes, aussi bien du Moyen-Âge que de la période contemporaine. Je dois dire que toute cette partie-là m’a bien plu. j’ai beaucoup aimé le concept que des fantômes de grands artistes se promènent à travers les musées. C’est intéressant de les découvrir sous un autre jour, que différentes périodes ainsi se côtoient et qu’ils apprennent des uns et des autres.
Par la suite, Victor et Marion vont pouvoir se rendre à New-York avec l’aide des fantômes afin de visiter la ville et ses musées. Comme je l’ai dit, cette partie-là à New-York m’a moins convaincu que la première partie dans le musée avec les fantômes des artistes. C’est mon ressenti, peut-être que vous, ça ne vous gênera pas. Après, il faut avouer que la fin prête à sourire, même si elle est un peu rapide et que tout s’arrange rapidement dans le meilleur des mondes, le dernier paragraphe est assez cocasse.
Quant aux personnages, ils sont plutôt sympathiques et attachants, Victor et Marion sont deux collégiens très curieux. Si Victor a déjà vécu quelque chose de similaire, c’’est une première pour Marion qui va lui être d’une grande aide. Tous les deux sont curieux et avides d’en savoir plus sur ce mystère et cette rencontre va être des plus intéressantes pour eux. En parallèle, on suit également leur recherche, bien évidemment des collégiens qui ne rentrent pas chez eux, cela va inquiéter leurs parents qui vont donc lancer l’alerte pour qu’on les retrouve. Mais les indices qui auraient pu aider la police vont, par un concours de circonstance, disparaître et donc retarder tout ça, permettant ainsi à nos deux héros de vivre pleinement cette aventure.
À la fin du roman, il y a un petit dossier qui revient sur les différents artistes rencontrés, avec leur biographie pour en apprendre un peu plus à leur sujet. C’est vraiment intéressant et même si je connaissais tous les artistes, je ne connaissais pas pour autant leur vie précisément. Un petit plus ludique qui permet de se cultiver un peu.
En bref, Les prisonniers du musée est un polar intéressant que j’ai pris plaisir à lire, même si j’avoue que la partie sur New York ne m’a pas paru très crédible. J’aurai préféré qu’on exploite la partie musée avec les fantômes de bout en bout. Mais ça ne reste que mon avis et ça explique pourquoi j’ai trouvé ça sympa mais pas extraordinaire non plus. En tout cas, c’est une aventure que Victor et Marion ne sont pas prêts d’oublier qui leur aura permis de côtoyer de grands artistes. Les personnages sont plutôt sympathiques et attachants, ils vont faire preuve de courage et d’ingéniosité même si leur escapade va causer certaines inquiétudes, et même profiter à certains…
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