Dys-moi Papi de Claire Mazard

Quatrième de couverture

Léa, 15 ans, est dyslexique. Ses difficultés scolaires la découragent au point qu’elle ne veut même plus passer son brevet par peur de l’échec. Elle se passionne pour le monde équestre, elle a l’impression que seuls les chevaux peuvent la comprendre.
Au décès de sa grand-mère, Léa découvre le secret de Bruno, son grand-père. Il a besoin d’aide et besoin de Léa. Alors ensemble, ils vont s’encourager pour dépasser toutes les épreuves.

Mon avis

Après avoir lu La Rébellion, j’ai tout de suite enchaîné avec Dys-moi Papi que je venais de recevoir car s’agissant d’un roman très court, je savais que j’allais le lire très vite. Donc inutile de le laisser traîner longtemps dans ma PAL. Et je dois dire que ça a été une belle découverte, une jolie lecture qui va faire prendre conscience un certain nombre de choses à l’héroïne.

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’autrice est très agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre en un rien de temps dans l’histoire.

Je ne reviendrai pas sur le principe de la collection AdoDys, je l’ai déjà présentée avec les titres : Ma vraie nature de Fanny Vandermeersch et Une rentrée dys sur dix de Yaël Hassan. En tout cas, c’est un début de collection qui démarre très bien pour moi, j’ai beaucoup aimé ce nouveau titre !

L’intrigue est bonne et bien menée, on voit très rapidement quelles ont été les difficultés de Léa et ce, depuis son enfance et son apprentissage à l’école. La lecture est une vraie torture pour la jeune adolescente qui se retrouve complètement découragée à l’idée même de devoir passer le brevet. Donc elle a décidé de ne pas le passer, car à quoi bon ? Et quel avenir pour elle, car toutes les métiers qui auraient pu l’intéresser nécessites beaucoup d’études, une chose qui lui semble inaccessible à cause de ses difficultés de lecture.

Mais aux côtés de son grand-père, elle va apprendre que lui aussi cache un grand secret qui, suite à la mort de son épouse, est devenu un lourd fardeau à porter. Je ne veux pas trop en dire à ce sujet, car ça serait spoiler une grosse partie du livre et qui va expliquer pourquoi Léa et son grand-père vont passer un pacte, poussant Léa à vouloir se surpasser et se remettre dans ses études.

C’était intéressant et bien amené, ainsi Léa va aussi encourager son grand-père à se surpasser pour affronter ses difficultés et aller de l’avant. En s’aidant mutuellement, ils vont pouvoir trouver leur voie (« retrouver » en ce qui concerne le grand-père de Léa) et poursuivre leur chemin dans la vie. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, il est semé d’embûches, certains plus que d’autres mais l’idée est toujours d’aller plus haut, de continuer sa route quoi qu’il arrive, se surpasser. Et si un jour cela devient plus difficile, on peut compter sur l’aide de quelqu’un pour nous aider et il n’est jamais trop tard pour ça. C’est un beau message qui passe ici.

Les personnages sont attachants et sympathiques, on voit l’attachement entre Léa et son grand-père et la volonté de l’aider, malgré les difficultés que ça engendre.

En bref, Dys-moi papi est un roman que j’ai pris plaisir à découvrir. L’histoire est plutôt simple mais efficace et le message passe parfaitement. Quoi qu’il arrive, il faut toujours aller de l’avant, de surpasser, et affronter ses difficultés et si on ne se sent pas assez fort, il ne faut pas oublier que l’on n’est pas seul et qu’on peut être aidé. Une intrigue bonne et bien menée avec des personnages attachants et sympathiques, de quoi passer un bon moment de lecture.

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