Cesare vol.13 de Fuyumi Soryo

Quatrième de couverture

Sa sainteté Innocent VIII n’est plus. Le 6 août 1492 marque le début du conclave : 23 cardinaux accompagnés de clercs et de secrétaires s’enferment dans la chapelle Sixtine pour élire le nouveau pape. Deux scrutins passent sans qu’un candidat se démarque des autres, Carafa, Borgia et Michiel se disputant la tête des suffrages...

Au côté de Giovanni de Médicis, Angelo est aux premières loges pour assister à l’ascension des Borgia. Comment Rodrigo parviendra-t-il à convaincre ses pairs de le placer sur le trône de saint Pierre ?

Fuyumi Soryo lève une dernière fois le voile sur le destin hors du commun de ceux qui ont marqué la Renaissance italienne dans un manga d’une richesse historique rare, tout simplement passionnant.

Mon avis

Après avoir fini Voisins, amis et rien de plus, je me suis lancé dans ce 13e tome de Cesare que je venais d’acquérir. Ça tombait bien parce que ma lecture en cours était sur le point de se terminer et il m’en fallait une pour le chemin du retour du boulot. Bien pratique de bosser en librairie, n’est-ce pas ?

En le prenant, je ne savais pas qu’il s’agissait du dernier tome de la série, j’ai fait des petites recherches après l’avoir terminé. Je dois dire que c’est un peu à regret que j’ai refermé la dernière page parce que si d’un côté je n’avais pas envie que la série dure trop longtemps (l’attente des derniers tomes a été vraiment très longue), de l’autre, je n’étais pas tout à fait prête à dire au revoir aux personnages et à l’univers créé ici par Fuyumi Soryo.

Mais je vous rassure, c’est une très bonne fin, cela conclut parfaitement ce pan de l’Histoire de la famille Borgia et de Cesare. La boucle est bouclée et c’était une superbe découverte. Si vous êtes férus d’Histoire et de tout ce qui est complot politique, etc. n’hésitez pas à vous lancer dans cette série parce qu’elle était vraiment géniale. Et dire que c’est la première série de mangas que j’ai lu en 2014, et beaucoup de tomes étaient déjà sortis à l’époque. Cela fait 10 ans qu’elle est sortie en France, 16 ans que la mangaka est sur ce projet. C’est assez incroyable quand on y pense.

En tout cas, ce dernier tome répond à toutes les attentes, on sait enfin ce qu’il en est de l’avenir de la famille Borgia, de Cesare, et Angelo a pu découvrir de nombreuses choses depuis son entrée à l’université et sa rencontre avec le fameux et sulfureux Cesare Borgia.

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent très vite pour s’en rendre compte et s’agissant du dernier tome, on sait un peu à quoi s’attendre, on est dans l’attente de la nomination d’un nouveau pape. Qui va le devenir, dans quelle condition, on saura tout ici !

C’est un tome plein de tensions qui ne fait que monter au fur et à mesure et c’est là aussi que l’on voit toutes les manipulations et machinations qui s’enclenchent pour servir les desseins de la famille Borgia. Ils sont prêts à tout pour prendre le pouvoir, et c’est là qu’on se rend compte que toutes les actions menées jusqu’à présent étaient faites pour ce but. C’est assez incroyable quand on y pense de voir les luttes, les complots politiques et religieux car c’est un pouvoir qui est très fort à cette époque. C’est à la fois effrayant et fascinant de voir jusqu’où ils peuvent aller pour parvenir à leurs fins.

C’est un tome plein de rebondissements, même si, quand on connaît l’Histoire, on sait déjà comment ça va se finir, ça reste prenant de voir tout se jouer sous nos yeux. On ne s’ennuie pas un seul instant, c’est bien dosé entre les moments d’attente, la tension lors du rendu du verdict, etc. Un très bon dernier tome pour finir en beauté une saga passionnante qui m’aura bien plu depuis toutes ces années.

En bref, ce dernier tome de Cesare conclut parfaitement la série, la toute première que j’ai lu en mangas. C’est donc avec regret que je la termine et que je dois dire adieu à tous ces personnages après tant d’années, depuis presque 10 ans, mais de l’autre, je suis contente que la série ait pu avoir une fin. Surtout pour finir sur une telle note, une fin parfaite à mes yeux, la boucle est bouclée, on sait ce qu’il en est du devenir de chacun des personnages et du rôle de cette famille si célèbre au sein du pouvoir religieux. Les dessins de Fuyumi Soryo sont juste sublimes, c’est ce qui m’a donné envie de m’initier au genre, avec ce type de graphisme très détaillés et fin. Un vrai régal pour les yeux. Une série que je vous invite vivement à découvrir si ce n’est pas fait, surtout si vous aimez l’Histoire et les complots politiques avec son lot de machinations, manipulations et trahisons.

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