Le génie de la lampe de poche d'Émilie Chazerand

Quatrième de couverture

Je m’appelle Vladimir Poulain, j’ai dix ans et je vis le pire été de ma vie.
Ma mère a décidé de m’expédier en colonie de vacances... « La Joie dans les bois », c’est un camp situé entre un abattoir et une station d’épuration. Le directeur est un fou dangereux et la cuisinière a des recettes très spéciales…
C’est à que j’ai rencontré Eugène Von Génial, un authentique génie de lampe de poche.
Et grâce à lui, tout est devenu… mille fois pire !

Mon avis

Après avoir lu 17 millimètres, j’avais envie de lire une lecture rapide et légère. C’est pourquoi, je me suis lancé dans Le génie de la lampe de poche qui le serait à coup sûr. Et puis, cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de romans jeunesse (pour les 10-13 ans) donc il fallait bien que je me mette un peu à jour (même si ce titre est sorti il y a un petit moment maintenant).

Le titre de ce roman m’a toujours interpelé d’autant plus qu’il est écrit par Émilie Chazerand dont j’avais adoré La fourmi rouge. Mais là, je dois dire que ça n’a pas été tout à fait à la hauteur de mes espérances. Ça se laisse lire, mais ce n’est pas extraordinaire et surtout pas aussi drôle que La fourmi rouge.

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. Ce qu’il faut savoir en revanche c’est que la rencontre avec Eugène Von Génial, le fameux génie de la lampe de poche, va mettre un bon moment avant d’arriver. Il faut attendre plus de la moitié du livre avant qu’il ne fasse son apparition. Et pour moi, c’était beaucoup trop tard.

Je pense que le fait d’avoir attendu aussi longtemps l’apparition du génie est pour beaucoup dans le fait que je n’ai pas adhéré plus que ça à cette histoire. C’était un peu trop long à se mettre en place. Sans compter le fait qu’il y a certains propos qui m’ont parfois paru déplacé et ça ne m’a pas franchement fait rire. C’est dommage parce que dans le fond, il y avait de l’idée et ça aurait pu être très drôle parce que ce génie n’est pas très doué, ni très utile. Un génie de pacotille mais il y a une explication très logique à ça ! Je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler.

Vladimir n’est pas non plus un personnage très attachant, je l’ai trouvé un peu détestable par moment et dans ses réflexions, c’était vraiment limite. Du coup, c’est assez difficile de m’intéresser à ce qui lui arrive quand il m’apparaît comme quelqu’un de très arrogant et pas agréable. Si je n’adhère pas aux personnages, c’est compliqué pour moi d’apprécier l’histoire.

En bref, Le génie de la lampe de poche est un roman qui se laisse lire mais je dois avouer que ça n’a pas totalement pris avec moi. C’était une lecture légère et rapide à lire mais elle ne m’en laissera pas un grand souvenir parce que je n’ai pas trouvé ça très drôle, sans compter le fait que le génie met bien trop de temps avant d’apparaître. La mise en place était un peu trop longue pour moi et j’étais dans l’attente sans qu’il ne se passe grand-chose. Alors certes, Vladimir va rencontrer quelques déboires dans ce camp qui est à fuir absolument, mais je pensais que le génie aurait eu un plus grand rôle à jouer dans tout ça. Et puis, je n’ai pas tellement apprécié le personnage de Vladimir, donc ça n’aide pas non plus. Ça se laisse lire mais ça ne m’en laissera pas un souvenir impérissable. Dommage.

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