La dernière étoile d'Ann Sei Lin (Les Monstres de papier 3)

Quatrième de couverture

Découvrez un monde où des mages insufflent la vie à leurs créations de papier !

Kurara et ses amis ont enfin trouvé la clef qui permet de libérer les shikigami de leurs liens de servitude. Seulement, encore faudrait-il qu’ils sachent comment s’en servir... Alors que la guerre fait désormais rage aux quatre coins de l’empire, les voilà donc partis pour un nouveau périple, cette fois au cœur des montagnes de Mikoshima.

Mais leur quête ne sera pas de tout repos, car des monstres faits d’ombres écument la terre comme les cieux et s’en prennent à tous sans distinction. Entre ce mortel obstacle et l’armée impériale toujours à leurs trousses, Kurara et ses amis parviendront-ils à atteindre leur destination ? Sauront-ils passer outre les querelles qui les animent avant que celles-ci ne les divisent à jamais ?

Apprentissage de la magie, traques haletantes de shikigami et luttes fratricides pour le pouvoir sur fond de rébellion... Le ciel est un monde bien périlleux, où monstres de papier et orques-cumulus sont loin d’être les seuls dangers qui menacent ! L’épopée silkpunk d’Ann Sei Lin trouve sa conclusion dans ce troisième tome des Monstres de papier. Avis aux fans du Studio Ghibli : vous n’avez pas fini d’être émerveillés.

Mon avis

Après avoir lu Dragons & Merveilles, je me suis lancé dans La dernière étoile, le dernier tome de Les Monstres de papier que j’étais assez curieuse de découvrir. Si j’avais eu un sentiment un peu mitigé sur le premier, la suite m’avait davantage plu et je dois dire que ce dernier tome conclut parfaitement la trilogie. Une série qui se bonifie avec le temps et qui mérite d’être connue parce que ça change grandement de ce qu’on peut lire habituellement.

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture de l’autrice est toujours aussi agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre en un rien de temps dans l’histoire.

Celle-ci est écrite à la 3e personne et l’on suit en même temps différents groupes de personnages qui ont chacun une quête à accomplir. Autant dire que ce dernier tome va être mouvementé et qu’il va y avoir pas mal de surprises !

L’intrigue est bonne et bien menée, l’action arrive dès les premiers pages et on connaît les enjeux de chacun. Après les dernières révélations du tome précédent, il est plus que temps de trouver une solution pour libérer les shikigami, mais la tâche va s’avérer plus complexe que prévue car s’ils ont la clé pour le faire, ils ignorent comment s’y prendre. C’est bien beau d’avoir l’explication, encore faut-il la comprendre et voir quels sont les vrais enjeux.

Un dernier tome qui clôt parfaitement la trilogie, toutes les questions trouveront réponses, même si on voit que ça n’est qu’une première étape, mais l’histoire s’achève ici, à eux d’écrire la suite de leur histoire, comme on dit. C’était un tome plein de rebondissements et de révélations qui vont nous entraîner dans une aventure hors du commun. J’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ce que ça prenne une telle direction et j’ai suivi les différentes quêtes avec grande attention, tenue en haleine tout du long.

L’univers se développe encore un peu plus ici nous montrant toute l’imagination de l’autrice. J’avoue que dans le premier tome, j’avais vu un potentiel, raison pour laquelle j’ai laissé sa chance à la série pour voir ce que ça pouvait donner même s’il m’avait manqué quelque chose pour que ce soit vraiment excellent. Mais au fur et à mesure des tomes, l’autrice a su montrer tout le potentiel de l’histoire et au final ça reste une trilogie très sympathique avec un univers bien construit et vraiment intéressant et original avec ces origamis de papier qui servent dans un cadre militaire. Et quand on comprend ce que c’est, comment ces shikigami prennent vie, etc. C’est assez incroyable.

Quant aux personnages, ils ont beaucoup évolué au cours du temps, beaucoup appris. Chacun va devoir faire des choix, en son âme et conscience et si au cours de l’aventure, ça n’a pas toujours été les bons, ils vont faire amende honorable et se remettre en question. Je parle aussi bien de Kurara que de Himura qui ont eu une belle évolution, même si ça n’a pas toujours été simple pour eux. Quant à Haru, il est un ami loyal et voit le meilleur en chacun d’eux et c’est un personnage ô combien important qui m’aura beaucoup touché tout au long de cette aventure.

En bref, La dernière étoile est un tome qui clôt parfaitement la trilogie des Monstres de papier. Si j’avais été un petit peu mitigé sur le premier tome, j’avoue qu’au fil du temps l’autrice a su me faire changer d’avis sur la série qui mérite vraiment d’être lue. C’est une histoire originale avec un univers intéressant et bien construit et qui se bonifie avec le temps. L’intrigue est bonne et bien menée avec nombre de rebondissements et de révélations. Les thèmes abordés sont intéressants et cette aventure va permettre aux personnages de se poser les bonnes questions sur le rôle de chacun dans cet univers. Un univers riche et plus complexe qu’il n’en a l’air, j’étais loin d’imaginer à quel point en me lançant dedans. Quant aux personnages ils sont dans l’ensemble plutôt attachants et sympathiques, ils vont bien évoluer au cours du temps, grandir et faire face à leurs erreurs. Ils feront tout ce qu’ils peuvent pour les réparer et changer l’avenir de ces shikigami qui méritent une autre vie que celle de l’esclavage et la souffrance, même si ce ne sont que des monstres de papier… Des monstres pas comme les autres. Une trilogie à découvrir !

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