Quatrième de couverture
Dans la cité aux mille pièges de Samarande, Iryän Shaän, voleur aux yeux de drac, est engagé pour dérober un diadème d’une valeur inestimable. Or, une fois la mission d’Iryän accomplie, les pierres qui ornaient le diadème sont dérobées à leur tour. Pourquoi ? Par qui ? S’ils veulent se disculper, Iryän et ses complices devront le découvrir et vaincre par la ruse et le fer de nombreux adversaires – car les relents de magie noire qui entourent le joyau des Valoris en font une cible convoitée de tous…
Mon avis
Ayant beaucoup aimé le premier tome de Haut-Royaume, j’étais très curieuse de lire cette série spin off
sur Les Sept Cités et je dois dire que
je ne suis pas du tout déçue. J’ai beaucoup aimé et vous recommande chaudement
ces séries !
Chacun des trois tomes de la trilogie Haut-Royaume
– Les Sept Cités sont assez courts, surtout par rapport à Haut-Royaume, mais ce n’est pas pour cela
qu’il ne se passe rien et que ce n’est pas intéressant. Bien au contraire,
Pierre Pevel nous prouve avec un roman « court » (moins de 300
pages), qu’il est possible de nous offrir une histoire passionnante avec un
univers suffisamment développé pour attiser notre curiosité et nous entraîner
dans son monde. Ce n’est pas donné à tout le monde et l’adepte des pavés en moi
est donc ravie de ce constat.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture
étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les
événements arrivent vite. L’écriture de l’auteur est toujours aussi agréable à
lire et fluide de sorte que l’on rentre rapidement dans l’histoire. L’action
arrive dès les premières pages de sorte qu’il n’y ait pas de longueurs et elle
ne fait que perdurer tout le long de l’ouvrage pour notre plus grand plaisir. On
n’a pas le temps de s’ennuyer et de reprendre notre souffle car il se passe
toujours quelque chose, que ce soit des rebondissements ou des révélations.
Avec Le Joyau des Valoris, Pierre
Pevel nous montre une fois de plus tout son talent car j’étais loin de m’imaginer
un tel scénario en commençant le livre. Tout part d’un vol très simple mais qui
va avoir des conséquences incroyables par la suite. En effet, le voleur, Iryän Shaän
va devoir revoler le même bien, à son précédent commanditaire, entre autre
chose… C’est une histoire bien plus complexe qu’elle n’en a l’air et
franchement chapeau bas pour toutes ces révélations finales car je n’y aurai
pas du tout pensé ! C’est donc une très bonne surprise parce que l’auteur
nous balade tout du long du livre et entremêle beaucoup de choses. Pauvre Iryän
Shaän, il ne sait plus où donner de la tête et nous non plus !
L’intérêt est que nous suivons différents groupes de personnages, du coup
on se demande bien où l’auteur veut en venir, on ne connaît pas ses plans et on
se demande bien comment tel ou tel personnage va pouvoir avoir un lien avec l’autre.
Plusieurs histoires qui s’entremêlent et qui se rassemblent au fur et à mesure,
comme des pièces d’un puzzle qui se construisent sous nos yeux. Cela s’appelle
le talent, tout simplement et l’intrigue en devient complexe à décortiquer et
pourtant, pourtant quand on a enfin les révélations tout cela semblait si simple !
Mais Pierre Pevel nous cache un certain nombre d’éléments si bien qu’on ne peut
pas reconstruire ce puzzle seul…
Dans Haut-Royaume, j’avais déjà
pu constater que l’univers était bien construit, plus complexe qu’il n’en avait
l’air, même si l’auteur n’avait pas encore dévoilé toutes ces cartes. Ici, on
voit encore d’autres choses et je suis certaine que je vais encore en découvrir
dans les suites de la trilogie, j’ai hâte de découvrir tout cela. Une fois encore,
on voit les liens politiques et magiques pour mon plus grand bonheur car c’est
ce que je préfère dans la Fantasy donc c’est un ravissement d’être plongé au cœur
de tout cela. Et on voit bien que dans Les Sept Cités c’est légion !
Quant aux personnages, je dois dire que l’on a une belle brochette de
voleurs mais qui sont tous aussi attachants les uns que les autres. A commencer
par Iryän Shaän, le héros de cette série, même si on ne peut pas le séparer de
Svern, le Skande qui a aussi toute son importance dans l’histoire. Mais n’oublions
pas Narubio qui est maître en son
domaine. Sans oublier les autres personnages secondaires qui vont apporter leur
pierre à l’édifice. Ces personnages ont de la gueule, je n’ai pas d’autres mots
pour les qualifier, ils ont une consistance, ils sont « réels » et j’ai
adoré les suivre dans cette folle aventure.
En bref, Le Joyau des Valoris
est un très bon premier tome que j’ai pris plaisir à lire. On y voit une fois
de plus tout le talent de l’auteur à nous plonger dans son univers et nous
faire vivre une aventure incroyable parmi des voleurs de talents qui sauront
faire preuve de ruse pour s’en sortir. J’ai beaucoup aimé l’intrigue, les
personnages, l’univers, bref, que du bon, rien à redire là-dessus. Je suis très
curieuse de lire la suite que je vais m’empresser de lire juste après !
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