Perfect World, vol. 9 de Rie Aruega

Quatrième de couverture

Quoi que l’avenir nous réserve, nous savons qu’un nouveau chemin s’offre à nous...
Kawana et Itsuki sont sûrs de leur choix et rien ne pourra plus les séparer. Pourtant, une ombre demeure au tableau : malgré son état de santé, le père de la jeune femme refuse toujours leur relation. Réalisant la souffrance que cela créé chez sa compagne, l’architecte va à sa rencontre. D’un autre côté, il est temps pour Koré-Eda et Nagasawa de tourner la page.

Mon avis

Après avoir terminé le tome 8, j’ai enchaîné avec le tome 9 de Perfect World car j’avais vraiment envie de savoir comment leur histoire allait continuer, quelles nouvelles épreuves ils allaient devoir faire face.

Étant donné la fin du tome 8, on sait quel sera le nouveau problème, qu’il va falloir régler d’une manière ou d’une autre… Faire accepter à la famille de Kawana sa relation avec Ayukawa et comme on a pu le voir auparavant, ce n’est pas gagné puisque leur première rupture était dû en grande partie à ce problème…

Ce 9e tome est vraiment touchant car faire accepter au père (malade) de Kawana sa relation avec Ayukawa n’est pas une mince affaire. Par le passé, c’était déjà un problème et avec les soucis de santé de son père, ça n’a rien arrangé les choses mais Ayukawa est bien décidé à plaider sa cause auprès de cet homme et lui prouver qu’il est bien digne de sa fille. Une mission qu’il s’est donné et qu’il compte bien mener à bien.

Comme je l’ai dit pour les tomes précédents, leur histoire ne se fera pas sans heurt, même si c’est difficile pour Kawana que son père n’accepte pas sa relation avec Ayukawa, elle serait prête à faire des sacrifices pour lui. Mais heureusement que son cher et tendre n’est pas de cet avis et va tâcher de prendre les choses en main pour que cela change. Tous les deux méritent un peu de bonheur et même s’il y aura des difficultés, ensemble ils peuvent les surmonter, ils sont soudés et bien ensemble. Ils l’ont prouvé plus d’une fois.

C’est un tome riche en émotions, très beau et dur à la fois qui m’aura bien plu. on prend aussi des nouvelles d’autres personnages rencontrés auparavant qui amènent à voir le handicap d’une autre manière. J’aime beaucoup la manière dont c’est traité ici, ça nous pousse à voir le handicap et le monde autrement. Et à ce niveau-là, je pense que l’autrice a vraiment gagné son pari en créant cette histoire qui est vraiment très belle même si elle est dure parfois.

En parallèle, on suit le parcours de Koré-Eda et Nagasawa qui tentent de tourner la page et poursuivre leur vie, de leur côté mais là aussi ce n’est pas si simple, pas pour tout le monde en tout cas. Difficile d’oublier un amour de jeunesse, quelqu’un qui a tant apporté à sa vie mais parfois, il faut savoir laisser filer, pour le bien de tous…

J’ai été assez surprise par la tournure des événements, je ne pensais pas que ça se finirait ainsi mais c’est de bon augure pour leur histoire. On peut dire qu’avec ce tome, « l’histoire » prend fin, d’une certaine manière, même si d’un autre côté, elle ne fait que commencer pour eux. J’ai hâte de voir ce que donnera le prochain tome qui promet d’être différent des précédents volumes vu les circonstances.

En bref, ce 9e tome de Perfect World m’a énormément plu. Je deviens un peu plus à chaque fois accro à cette série en voulant savoir ce qui va leur tomber dessus, ce qu’ils vont devoir surmonter comme épreuve. Leur relation n’est pas facile, pas acceptée par tous et il faut sans arrêt qu’ils se battent pour prouver qu’ils peuvent tout surmonter ensemble et être parfaitement heureux, même si le handicap va faire partie intégrale de leur vie, ils sont prêts à l’accepter tous les deux.

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