Quatrième de couverture
À grands pouvoirs... grands effets secondaires !
Les super-héros peuvent eux aussi attraper un rhume ou avoir un coup de mou au moral, malheureusement les symptômes de leurs maladies sont aussi épiques que dangereux. Il existe un endroit spécialement dédié aux cas les plus désespérés : le Traüma Center. Telle un docteur House au féminin, Kim mène son équipe à la baguette pour enquêter, comprendre et dispenser des thérapies de choc adaptées aux étudiants de la légendaire FEAH, l’université des super-vilains.
Mon avis
Après avoir lu Extrême ! je voulais lire à l’origine Eleanor & Grey, mais venant de recevoir cette BD, un cadeau de Noël de la part de Nyx Shadow, je n’ai pas pu m’empêcher de me lancer dans celle-ci. Ça a été une très belle surprise, aussi bien dans la réception de cette BD, dont j’ignorais l’existence, que sa lecture qui en a été très bonne.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que ça se lit très rapidement.
Il faut savoir que cette BD se lit totalement indépendamment de la série Freaks’Squeele, mais se déroulant dans le même univers, il est vrai que c’est mieux de connaître la série d’origine, pour voir certaines références. Mais en soi, l’histoire se comprend parfaitement, de manière indépendante. En tout cas, j’ai beaucoup aimé ce premier tome qui nous plonge au cœur du service de Kim : le Traüma Center qui s’occupent des malades, quel qu’ils soient et c’était un vrai régal.
Dans ce premier tome, Kim va devoir traiter le cas de deux patientes. J’ai bien aimé la manière dont c’était fait, comment la magie entrait en ligne de compte, mais pas seulement car pour le premier cas, Castor et Pollux vont dans un premier temps essayer de trouver un moyen d’aider leur patiente avant qu’elle n’aille auprès de Kim pour un traitement de choc plus intense. Quant à la 2e histoire, je dois dire que c’était assez amusant, totalement décalé mais un sujet très sérieux en même temps.
Ce que j’adore dans cet univers ce sont les références, qu’elles soient musicales ou à d’autres univers, culture pop, etc. C’est vraiment foisonnant et encore, comme pour la série Freaks’Squeele je suis sûre que j’ai dû passer à côté de certaines d’entre elles.
Et si je l’ai partagé sur Instagram pendant ma lecture, je ne résiste pas au plaisir de vous mettre le lien Youtube de la chanson de Kansas (une partie de mon enfance, même si ma préférée de l’album est Dust in the wind).
Carry On Wayward Son de Kansas.
Quant aux illustrations, elles sont bien sympathiques, c’est un graphisme qui me plaît. Après les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas, je vous laisse quelques visuels intérieurs pour vous faire une idée du contenu.
En bref, Silicon Carne est un premier tome qui m’aura bien plu. Ça a été une belle surprise de pouvoir se replonger dans l’univers de Freaks’Squeele mais dans quelque chose de totalement différent. J’ai beaucoup aimé cette histoire qui va traiter le cas de deux patientes et le moins que l’on puisse dire c’est que la méthode employée est assez radicale, mais très efficace ! Un univers déjanté que j’adore, des illustrations vraiment très chouettes. Je ne peux que vous conseiller cette BD et les autres de Florent Maudoux d’ailleurs !
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