Quatrième de couverture
« Plus vous chercherez à comprendre, plus le piège se refermera sur vous. »
Cinq femmes kidnappées. Quatre victimes introuvables. Trois enquêteurs sur la brèche. Deux jours seulement. Un tueur diabolique. Zéro chance d’en sortir indemne.
Mon avis
Après avoir lu Comeback Home, je me suis lancé dans Hurlements car j’avais envie de changer de registre ayant lu pas mal de romances ces derniers temps. En piochant dans ma PAL Pumpkin Autumn Challenge, j’ai choisi ce thriller, on ne peut pas faire plus éloigner de la romance contemporaine, n’est-ce pas ? J’ai déjà lu tous les autres romans de l’auteur – que j’ai adoré ! – donc j’étais très curieuse de lire ce nouveau roman dont le titre est glaçant et ne laisse rien présager de bon. Et je dois dire qu’une fois encore, ça a été une réussite !
La 4e de couverture, bien que succincte, est suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit. Très rapidement, on découvre l’une des victimes de ce tueur qui s’amuse avec les enquêteurs… On sait aussi qu’il y a 4 autres victimes quelque part et qui subissent le même sort que celle retrouvée, ce qui n’est pas une bonne chose au vu de l’état de la victime retrouvée…
Hurlements reprend le même duo d’enquêteurs que dans Les poupées : le Commissaire Victor Venturi et la psy Olivia Montalvert dite « Menthe-à-l’eau ». J’avais bien aimé cette première enquête, même si j’ai trouvé que ça n’était pas le meilleur de l’auteur, mais avec Hurlements, Alexis Laipsker s’est surpassé ! J’ai adoré, c’est un quasi coup de cœur tant il est prenant et surprenant. Je ne m’attendais pas du tout à ce que ça prenne une telle tournure. J’étais loin de me douter dans quelle affaire j’allais mettre les pieds.
Mais je dois vous prévenir, âme sensible s’abstenir ! Je n’étais pas prête de bon matin à lire certaines scènes. C’était d’une violence et d’une horreur sans nom, et dès un lundi matin, c’était beaucoup trop violent… Je ne m’y attendais pas. Ça n’enlève en rien le fait que ce roman est génial. Mais soyez prévenus qu’il est vraiment dur et glauque.
La narration est double, on suit à la 3e personne deux enquêteurs en simultanée. Un certain flic du nom de Julien Dastray et le duo Victor Venturi / Olivia Montalvert, qui comme je l’ai dit, on retrouve après avoir enquêté ensemble dans Les poupées. Deux enquêteurs pour une même affaire. On suit donc par alternance leur point de vue, leurs avancées et découvertes. Une dynamique qui fonctionne parfaitement car vous vous doutez bien que l’auteur s’arrête toujours au mauvais moment, cet instant où des réponses pourraient nous être données… Donc il faut s’armer de patience et attendre le « prochain chapitre » pour en savoir plus. Autant dire que l’auteur sait parfaitement maintenir son suspense et nous donner envie de poursuivre l’enquête.
L’intrigue est vraiment bonne, avec nombre de rebondissements, de révélations et j’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ça. Rapidement, j’ai pu mettre de côté certaines pistes parce que ça me semblait trop évident. Ça paraissait simple et trop évident que ce soit ça… donc j’ai tâché de comprendre ce qui était en train de se passer mais j’étais loin d’imaginer ce que j’allais découvrir. C’était brillant, horriblement brillant parce qu’il faut avouer que l’auteur ne nous ménage pas, à aucun moment.
Jusqu’à la fin, j’ai eu peur de ce que j’allais découvrir. C’était vraiment le cœur battant que j’ai lu cette fin, pleine de tensions et d’incertitudes. C’est horrible de nous faire ça, c’est sadique ! Mais on sait que les auteurs le sont, je le sais depuis longtemps et Alexis Laipsker en fait partie, mais on lui pardonne parce que son histoire est géniale et tient bien la route. Et puis, c’est un thriller, donc il faut répondre à certaines attentes du genre, n’est-ce pas ! J’ai été servie, j’étais loin de mes petites romances tranquilles lues peu de temps avant.
Le duo Venturi / Menthe-à-l’eau fonctionne à merveille. Je les avais déjà beaucoup aimés dans le précédent, mais dans celui-là, leur complicité est plus qu’évidente. Même s’ils n’arrêtent pas de se chamailler, Venturi aime lancé des blagues qui font bondir Menthe-à-l’eau, on voit qu’ils s’apprécient et tout ça devient un jeu entre eux. C’est plutôt touchant. Et avec ce qui va se passer ici (non, je ne dirai rien, vous le découvrirez par vous-mêmes), leurs liens vont se resserrer encore plus. Leurs nerfs vont être mis à rude épreuves parce que ce tueur est particulièrement imaginatif et sournois, et il ne sera pas facile à débusquer.
En bref, Hurlements est un thriller que j’ai adoré, c’est presque un coup de cœur tant il est génial. Même si clairement, je n’étais pas prête pour certaines scènes. C’était tellement violent et dur, je ne m’attendais pas à découvrir ça de si bon matin. Mais c’est un excellent thriller, avec une intrigue très bonne et menée d’une main de maître. Dès les premières pages, j’ai été happée dans l’histoire avec l’envie d’en savoir plus, de comprendre où tout cela allait nous mener. Les rebondissements et révélations sont nombreuses, l’auteur nous mène sur de fausses pistes, nous laissant dans le flou sur la situation. Une fin pleine de tensions qui m’en a fait voir de toutes les couleurs. J’ai eu plaisir à retrouver le duo Venturi / Montalvert qui fonctionne à merveille. Ce sont des personnages attachants et sympathiques avec de la verve, de bonnes joutes verbales mais qui se comprennent et complètent parfaitement. Un thriller à découvrir de toute urgence si ça n’est pas encore fait !
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