Martin et la Divine Chipie de François Vincent

Quatrième de couverture

Baluchon sur l’épaule, Martin part à Paris où il compte bien faire fortune. Lorsqu’une jolie meunière lui offre une bourse magique, c’est le début de la richesse, mais aussi des ennuis. Mais ce n’est rien face à ce qui l’attend à la capitale... Car là-bas sévit la Divine Demoiselle, aussi éblouissante que machiavélique, dont Martin va tomber immédiatement amoureux !

Mon avis

Après avoir lu Scarlet, je me suis lancée dans une première lecture que je venais de recevoir : Martin et la Divine Chipie. Étant donné l’épaisseur du livre je savais qu’il ne me ferait pas long feu donc autant le lire rapidement avant de passer à une lecture plus conséquente (aka La Fileuse d’argent).

Martin a toujours vécu à Gondenans-les-Moulins, il ne connaît que ce village où il s’ennuie à mourir. C’est pourquoi il décide de partir pour Paris et découvrir la grande ville pour y faire fortune. Sur son chemin, il va faire la connaissance d’une meunière qui a besoin d’aide. Martin va ainsi l’aider à réparer son moulin, lui qui sait bricoler et pour le remercier, elle va lui offrir 3 cadeaux : une bourse magique, une trompette et une ceinture. Grâce à la bourse magique, il est devenu riche !

Mais cela va attiser la convoitise de voleurs et ce n’est que le début des ennuis pour ce pauvre Martin puisque lorsqu’il va arriver à Paris, il va faire la connaissance de la Divine Demoiselle. Il va en tomber éperdument amoureux, mais sans savoir qu’elle est aussi belle que machiavélique. L’amour rend aveugle, c’est bien connu et la Divine Demoiselle compte bien profiter de la naïveté de Martin et lui dérober ses biens.

L’histoire est plutôt sympathique dans l’ensemble. C’est court, simple mais efficace même si mon regret est que j’ai trouvé la fin un petit peu abrupte mais sinon c’était chouette. Martin est assez naïf et se laisse totalement berner par les apparences donc ça va lui attirer nombres d’ennuis. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a de la volonté et puisqu’il est dégourdi – c’est ce qu’il n’arrête pas d’affirmer puisque c’est ce que lui a toujours dit sa mère, il finira par trouver une solution à ses problèmes. Une fois, bien sûr, qu’il aura ouvert les yeux sur la nature profonde de sa dulcinée. Une aventure qui va lui permettre de voir que le monde est loin d’être beau et parfait et que l’herbe n’est pas plus verte à côté.

C’est une histoire plutôt amusante, même si en voyant Martin se faire avoir de la sorte est désolant. Il faut être paranoïaque, un minimum surtout quand on va sur Paris. C’est toujours le cas de nos jours, il vaut mieux faire attention à ses affaires, si on vivait dans le monde des Bisounours ça se saurait.

L’écriture de l’auteur est agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre rapidement dans l’histoire. Le ton est plutôt léger et humoristique, même si ce qui arrive à Martin est plutôt dramatique. Cela dit, Martin ne se laisse jamais abattre, même quand il se fait avoir à plusieurs reprises, il trouve le moyen de rester positif pour se sortir de cette situation. Le texte est assez court, (80 pages) et assez aéré avec une police d’écriture assez grosse ce qui permet aux enfants de bien pouvoir lire, sans compter les nombreuses illustrations pour égayer le texte et avoir une représentation visuelle de l’action en cours. Les illustrations sont jolies, après c’est une affaire de goût, on aime ou pas.

En bref, Martin et la Divine Chipie est une première lecture plutôt sympathique à lire. C’est court, simple efficace avec un ton assez léger et humoristique. Une aventure que Martin n’est pas prêt d’oublier vu tous les ennuis que cela lui a apporté, mais heureusement pour lui, qu’il est dégourdi !

À partir de 8 ans.

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