Baluchon sur l’épaule, Martin part à Paris où il compte bien
faire fortune. Lorsqu’une jolie meunière lui offre une bourse magique, c’est le
début de la richesse, mais aussi des ennuis. Mais ce n’est rien face à ce qui l’attend
à la capitale... Car là-bas sévit la Divine Demoiselle, aussi éblouissante que
machiavélique, dont Martin va tomber immédiatement amoureux !
Mon avis
Après avoir lu Scarlet,
je me suis lancée dans une première lecture que je venais de recevoir : Martin et la Divine Chipie. Étant donné
l’épaisseur du livre je savais qu’il ne me ferait pas long feu donc autant le
lire rapidement avant de passer à une lecture plus conséquente (aka La Fileuse d’argent).
Martin a toujours vécu à Gondenans-les-Moulins, il ne
connaît que ce village où il s’ennuie à mourir. C’est pourquoi il décide de
partir pour Paris et découvrir la grande ville pour y faire fortune. Sur son
chemin, il va faire la connaissance d’une meunière qui a besoin d’aide. Martin
va ainsi l’aider à réparer son moulin, lui qui sait bricoler et pour le
remercier, elle va lui offrir 3 cadeaux : une bourse magique, une
trompette et une ceinture. Grâce à la bourse magique, il est devenu riche !
Mais cela va attiser la convoitise de voleurs et ce n’est
que le début des ennuis pour ce pauvre Martin puisque lorsqu’il va arriver à
Paris, il va faire la connaissance de la Divine Demoiselle. Il va en tomber
éperdument amoureux, mais sans savoir qu’elle est aussi belle que
machiavélique. L’amour rend aveugle, c’est bien connu et la Divine Demoiselle
compte bien profiter de la naïveté de Martin et lui dérober ses biens.
L’histoire est plutôt sympathique dans l’ensemble. C’est
court, simple mais efficace même si mon regret est que j’ai trouvé la fin un
petit peu abrupte mais sinon c’était chouette. Martin est assez naïf et se
laisse totalement berner par les apparences donc ça va lui attirer nombres d’ennuis.
Mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a de la volonté et puisqu’il
est dégourdi – c’est ce qu’il n’arrête pas d’affirmer puisque c’est ce que lui
a toujours dit sa mère, il finira par trouver une solution à ses problèmes. Une
fois, bien sûr, qu’il aura ouvert les yeux sur la nature profonde de sa
dulcinée. Une aventure qui va lui permettre de voir que le monde est loin d’être
beau et parfait et que l’herbe n’est pas plus verte à côté.
C’est une histoire plutôt amusante, même si en voyant Martin
se faire avoir de la sorte est désolant. Il faut être paranoïaque, un minimum
surtout quand on va sur Paris. C’est toujours le cas de nos jours, il vaut
mieux faire attention à ses affaires, si on vivait dans le monde des Bisounours
ça se saurait.
L’écriture de l’auteur est agréable à lire et fluide de
sorte que l’on rentre rapidement dans l’histoire. Le ton est plutôt léger et
humoristique, même si ce qui arrive à Martin est plutôt dramatique. Cela dit, Martin
ne se laisse jamais abattre, même quand il se fait avoir à plusieurs reprises,
il trouve le moyen de rester positif pour se sortir de cette situation. Le texte
est assez court, (80 pages) et assez aéré avec une police d’écriture assez
grosse ce qui permet aux enfants de bien pouvoir lire, sans compter les
nombreuses illustrations pour égayer le texte et avoir une représentation
visuelle de l’action en cours. Les illustrations sont jolies, après c’est une
affaire de goût, on aime ou pas.
En bref, Martin et la
Divine Chipie est une première lecture plutôt sympathique à lire. C’est
court, simple efficace avec un ton assez léger et humoristique. Une aventure
que Martin n’est pas prêt d’oublier vu tous les ennuis que cela lui a apporté,
mais heureusement pour lui, qu’il est dégourdi !
À partir de 8 ans.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Vous êtes bien sur la messagerie écrite de Melisande.
Veuillez laisser un message après le bip écrit car elle est partie lire !
***biiip***