Perfect World, vol. 12 de Rie Aruega

Quatrième de couverture

« Construisons notre famille à notre image... »

Depuis qu’ils ont adopté le petit Kôki, Itsuki et Tsugumi vivent dans le bonheur. Après un petit temps d’adaptation, ils ont réussi à trouver leur équilibre pour créer un foyer aimant.  Mais au fil des ans et tandis que leur fils grandit, une question se fait pressante : quand et comment lui annoncer qu’ils ne sont pas ses parents biologiques ?

Mon avis

Après avoir lu le 11e tome de Perfect World, je me suis lancé dans le dernier tome, je ne pouvais pas attendre le fin mot de cette histoire, j’ai donc enchaîné les deux derniers volumes. Et je dois dire que c’était une fin parfaite, très réussit. L’autrice a clôt parfaitement sa série et une fois encore, si vous ne connaissez pas, n’hésitez surtout pas à vous lancer dedans.

Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. Une fois encore, l’intrigue est bonne et bien menée, j’ai beaucoup aimé cette histoire qui est très touchante.

Lors de l’adoption, à l’agence, l’une des clauses étaient que les parents adoptants devaient dire à l’enfant, lorsqu’ils jugeraient le bon moment, d’informer l’enfant qu’il est adopté. Cela fait maintenant 3 ans que Kôki est dans leur vie et Itsuki et Tsugumi se posent la question sur la manière dont ils pourraient lui en parler. Mais ils vont vite apprendre que les choses doivent se faire naturellement et le plus simplement possible, lors d’une occasion, d’un souvenir…

C’est très chouette de voir Itsuki et Tsugumi dans leur rôle de parents, leur fils est adorable, même si ça n’a pas été tous les jours faciles. L’éducation se fait à deux, il faut s’accorder, s’adapter en fonction de l’enfant mais aussi du handicap de Itsuki. Mais comme on a pu le voir tout le long de la série, Itsuki et Tsugumi savent s’adapter.

Ce dernier tome est aussi l’occasion de revoir certains personnages que l’on a pu côtoyer au cours de la série, un moyen de conclure aussi leur propre histoire, d’aller de l’avant et de montrer qu’il est possible de faire sa vie, se construire malgré les aléas de la vie, malgré un handicap, une perte, etc. Une série très optimiste et porteuse d’espoir, sans pour autant cacher et minimiser la vérité, sur les difficultés au quotidien, etc. En cela, elle est assez vraie, touchante et ça a été un plaisir de lire cette série.

En bref, ce dernier tome est à l’image du reste de la série, très réussi, touchant et permet une belle conclusion à leur histoire… ou plutôt le commencement d’une nouvelle vie. L’intrigue est bonne et bien menée, on voit Itsuki et Tsugumi dans leur rôle de parents avec leur fils Kôki, si plein de vie et de joie. Ensemble, ils forment une belle famille unie et tout cela est possible grâce à des amis, des rencontres qui leur auront permis de voir qu’une vie ensemble était possible, malgré les difficultés, etc. Une belle romance mais pas seulement qui traite notamment du handicap, que je vous invite vivement à découvrir, vous ne serez pas déçus !

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