Quatrième de couverture
Comme chaque année, les familles de Théo et Mati se retrouvent pour passer les vacances de février à la montagne. Mais cette fois, tout est différent pour Théo. Surtout ses sentiments pour Mati, qu’il ne voit plus comme une simple amie d’enfance... À peine arrivés, les deux ados se retrouvent seuls dans le chalet isolé.
Alors qu’une tempête éclate et que la neige n’en finit plus de tomber, le courant est coupé. Et ce que Mati et Théo ne savent pas encore, c’est qu’un monstre avide d’émotions rôde dans la vallée...
Vont-ils se rendre compte que « Ça » se trouve déjà à l’intérieur du chalet ? Et surtout, vont-ils survivre d’ici le retour de leurs parents ?
Mon avis
Après avoir lu Les Fantômes de l’Opéra, je me suis lancé dans Monstrueuse tempête en sachant qu’il ne me ferait pas long feu. J’avais envie d’une lecture rapide et celle-ci ferait parfaitement son office, sans compter le fait que je voulais changer un peu de genre c’est pourquoi j’ai pris ce roman d’horreur.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire, la 4e de couverture étant suffisamment explicite pour savoir de quoi il s’agit d’autant que les événements arrivent assez vite pour s’en rendre compte. L’écriture est toujours aussi agréable à lire et fluide de sorte que l’on rentre en un rien de temps dans l’histoire qui, dès le prologue, donne le ton car on a le point de vue de la créature, le fameux « Ça » qui est à la recherche d’une proie… Les deux adolescents se retrouvent ainsi livrés à eux-mêmes, leurs parents ne sont pas là, il fait nuit, plus de lumière dans la maison, autant dire que tout est réuni pour nous faire peur et angoisser. Vont-ils survivre à cette nuit ? À vous de le découvrir en lisant ce roman.
J’ai déjà pu lire un certain nombre de livres de Fabien Fernandez et je dois dire que j’étais assez curieuse de découvrir celui-ci qui promettait des instants angoissants. Pour ma part, ça ne l’a pas été totalement. D’un côté tant mieux, les purs romans d’horreur, je n’aime pas ça (je suis une méga flippette) mais il n’empêche que ce huis clos reste assez inquiétant avec une atmosphère lourde et pesante. Je pense que le public cible y trouvera parfaitement son compte à ce niveau-là et pourra bien se faire peur, le genre à lire juste avant de se coucher, avec une lumière tamisée pour se mettre dans l’ambiance…
La narration est double, on alterne les points de vue de la créature (à la 3e personne) avec un certain détachement, comme si c’était vraiment une chose avec des pensées décousues et de l’autre, celui de Théo (à la 1ère personne) ce qui nous permet d’être au plus près de lui, de savoir ce qu’il pense et ressent. Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’adolescent cache beaucoup de choses en lui ! Une alternance de point de vue qui permet de créer plus de suspense, car on peut voir comment la créature réagit en fonction des actions des deux adolescents qui cherchent à lui échapper. Mais pas évident surtout lorsqu’on comprend que cette créature se nourrit des émotions… et comme je l’ai dit, Théo cache beaucoup de choses en lui… La peur va prendre le parti durant un bon laps de temps, mais aux côtés de Mati, d’autres émotions pourraient bien surgir et elles pourraient bien être tout aussi dévastatrice que la peur…
Les personnages sont plutôt sympathiques, même s’il m’a manqué un petit quelque chose. J’étais un peu détachée d’eux, ce qui explique aussi pourquoi je n’ai pas autant ressenti de choses car il y avait ce décalage entre eux et moi. Ce n’est qu’un détail, ça n’empêche pas que l’histoire soit intéressante et assez inquiétante, ça a parfaitement rempli son office comme je l’ai dit et je pense que les adolescents y trouveront leur compte.
En bref, Monstrueuse tempête est un huis clos assez angoissant où les deux adolescents vont devoir faire preuve de courage pour survivre à cette nuit face à une créature qui n’a qu’une envie : jouer avec sa proie et se délecter de leur terreur. L’intrigue est plutôt simple mais efficace, un bon moyen pour s’initier au genre : à l’horreur. J’avoue ne pas avoir été totalement effrayée lors de ma lecture mais je ne suis pas non plus le public cible de base. Et de l’autre, ça m’a un peu rassuré de ne pas avoir si peur car les romans d’horreur pur et dur, ce n’est pas pour moi, je suis trop une flippette. Cela reste un roman prenant, plein de suspense, avec une atmosphère lourde et pesante, ça fait l’affaire. Et ça l’est d’autant plus que l’on a le point de vue de la créature qui ne cesse de se rapprocher de Théo et Mati. Vont-ils survivre à cette nuit ? Là est toute la question…
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