Love in translation, journal d'une célibataire cosmopolite à Paris de Marina Khorosh

Quatrième de couverture

« Ne vous méprenez pas : ceci n’est pas une histoire d’amour. Une romance digne de ce nom aurait pour sujet deux personnes irrésistiblement attirées l’une par l’autre, et un antagoniste pour leur faire temporairement obstacle. Dans cette histoire, il y a une amoureuse (moi), nul prince charmant, et un nombre incalculable d’obstacles. »

Journaliste et blogueuse, Marina Khorosh est née en Russie, a grandi à New York, puis elle est venue étudier à Paris dans l’espoir d’y trouver l’amour. D’expériences improbables en rencontres inoubliables, elle nous raconte, avec un humour et une tendresse irrésistibles, sa drôle d’éducation sentimentale à la française. A défaut d’être un conte de fées, ce livre est donc une ode aux voyages qui changent notre regard sur le monde, aux amitiés qui changent notre regard sur nous-même, à l’imprévu qui change nos projets d’un soir, et aux rencontres qui changent notre vie pour toujours.

Peut-être est-ce une histoire d’amour, tout compte fait ?

Mon avis

Après avoir lu Imagine-moi, j’avais envie d’une lecture tranquille, plutôt du contemporain et vu ma PAL de SP en ce moment, le choix était plutôt limité. C’est ainsi que je me suis lancé dans Love in translation, un roman que j’ai reçu par surprise. Je ne savais donc pas trop quoi à m’attendre, si ce n’est ce qu’en raconte la 4e de couverture pour savoir de quoi ça parlait. J’ai dérogé à ma règle pour savoir un peu dans quoi j’allais me lancer. Et je dois dire que ça a été une très chouette lecture. J’ai passé un bon moment et je vous invite à le découvrir à votre tour.

On suit donc l’histoire de Marina, jeune femme américaine d’origine russe dont la relation avec son petit ami vient de prendre fin après plusieurs années de vie de couple. Un tournant dans la vie de cette jeune femme qui, grâce à des amis, va prendre la décision de se rendre à Paris pour refaire sa vie. Un changement qui va l’amener de rencontres en rencontres, lui faire découvrir l’amour sous toutes ses facettes.

L’autrice nous évoque ainsi ses expériences, ce qu’elle en a tiré comme leçon. D’ailleurs ils sont indiqués ainsi à chaque fin de chapitre, faisant un petit bilan de ce que cette rencontre, ce voyage / expérience a pu lui apporter et ce qu’elle en a appris sur elle-même. Durant 3 ans, on va suivre sa vie, les aléas de la vie qui nous mène parfois sur des chemins inattendus. Ce n’est pas une romance, mais peut-être que tout cela va l’amener à découvrir l’amour…

On y voit également les différences entre les cultures, la culture russe, la culture américaine et enfin la culture française. Trois cultures bien différentes qui parfois méritent un peu d’explication car les subtilités de la langue parfois font qu’il peut y avoir des quiproquos ou incompréhensions.

Par certains aspects, ça m’a fait penser au livre Les douze folies d’Emma où l’on suit une jeune femme journaliste qui va tenir un blog et nous présenter ses différents rencards, tout en prodiguant parfois des conseils ou leçons qu’elle a pu en tirer. La seule différence est que ce roman est totalement fictif quand Love in translation est lui autobiographique. Ça donne une autre dimension à cette histoire quand on le sait. Mais dans les deux cas c’est addictif et prenant. C’est fou de voir tout ce qu’elle a vécu durant ce laps de temps.

L’écriture de l’autrice est vraiment agréable à lire et fluide, un ton assez léger qui fait penser aux romans de chick-lit, même si parfois certaines situations sont dures. Les aléas de la vie font que l’on ne vit pas que des moments drôles et joyeux. Mais même dans l’adversité, on voit que l’on est plein de ressources, Marina aura su rebondir, le fait d’être bien entouré, par les membres de la famille ou les amis y aident beaucoup. Elle n’a pas hésité à changer radicalement de vie et on peut dire que ça lui a bien réussi.

En bref, Love in translation est un livre que j’ai pris plaisir à lire. Je ne savais pas vraiment dans quoi je m’embarquais en le commençant car je n’en avais jamais entendu parler et je dois dire que ça a été une très bonne découverte. C’est agréable de se laisser surprendre de cette manière par des livres et c’est ce qui fait tout l’intérêt de la lecture. J’ai beaucoup aimé cette histoire autobiographique qui ne manque pas de rebondissements. Le moins que l’on puisse dire c’est que durant ces 3 années, Marina en a vu de toutes les couleurs. Une expérience qu’elle ne pourra pas oublier et qui lui aura permis de grandir, de s’épanouir, de devenir adulte et peut-être même de trouver l’amour. Je vous le conseille.

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